L’OBV RPNS a déposé son mémoire sur l’encadrement minier
L’Organisme des bassins versants des rivières Rouge, Petite Nation et Saumon (OBV RPNS) a déposé à la ministre des Ressources naturelles et des Forêts, Maïté Blanchette Vézina, un mémoire avec des recommandations pour atténuer l’impact des activités minières sur les milieux humides et hydriques. L’info en discute avec la directrice de l’organisme, Geneviève Gallerand.
« Avant tout, je tiens à préciser que le mémoire est le fruit d’un travail de concertation avec différents acteurs de l’eau, ce n’est pas que l’équipe du RPNS qui a réfléchi à ces questions. Beaucoup de gens de l’Outaouais, mais aussi des Laurentides, des élus et des bénévoles qui sont préoccupés par ce qui se passe. »
Les préoccupations concernent la destruction potentielle et l’altération de la qualité des écosystèmes en lien avec les plans d’eau.
« Nous n’avons pas trop parlé de nuisances et de bruits, ajoute Mme Gallerand. Et il y a différentes recommandations dont on a souvent entendu parler. »
Être impliqué dans la prise de décision
La directrice rappelle que le rapport synthèse publié récemment par le gouvernement du Québec est, entre autres, le fruit de consultations et de mémoires déposés.
« Le constat qui est fait à la hauteur de Québec ressemble beaucoup à ce qui se fait dans les Laurentides et l’Outaouais, c’est-à-dire que les gens veulent être consultés en amont de l’octroi des claims miniers pour qu’ils soient impliqués dans la prise de décision de l’aménagement du territoire. C’est de base. Puis, il y a les cartes des territoires incompatibles à l’activité minière (TIAM), il y a encore des discussions entre les MRC et le gouvernement. Rien n’est confirmé, mais les MRC doivent renouveler aux 6 mois le moratoire sur l’octroi des claims. Pour l’instant, les entreprises et les individus ne peuvent acheter des claims dans les TIAM », indique Mme Gallerand.
« Dans le fond, les critères de détermination des TIAM, à l’heure actuelle, ne sont pas assez sévères pour la protection des milieux naturels hydriques et les usages de villégiatures », déplore la directrice.
Soulignons ici que le mémoire du RPNS a obtenu son accusé de réception de la part du ministère, mais, comme le souligne Mme Gallerand, c’est un mémoire parmi tant d’autres.
« Ce que l’on a appris, dans les médias, lors du dévoilement du rapport synthèse, c’est que la ministre Maïté Blanchette Vézina voulait réouvrir la loi sur les mines [shorturl.at/hnIRZ – NDLR]. Je n’en sais pas davantage. C’est certain que ça pourrait changer la donne », conclut Mme Gallerand.
Le mémoire est disponible à la lecture ici : https://shorturl.at/dikAY
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