Notre-Dame-de-Pontmain : l’UPAC récupère des documents au bureau municipal
Le mercredi 5 juillet, l’Unité permanente anticorruption (UPAC) a débarqué au bureau municipal de Notre-Dame-de-Pontmain.
L’UPAC marche sur la pointe des pieds à propos de ce dossier. « On ne peut pas vous donner beaucoup d’information, car nous ne voulons pas compromettre la collecte de renseignement, la protection de l’intégrité de la preuve, la sécurité et la réputation des personnes impliquées. Oui nous sommes allées à l’hôtel de ville pour récupérer de la documentation. L’enquête se poursuit toujours et l’Hôtel de Ville collabore avec l’UPAC », a répondu à L’info Josée Sabourin, conseillère en communication pour les affaires publiques de l’UPAC.
Rappelons que lors de l’assemblée publique du 8 mai dernier, le maire Pierre Gagné avait confirmé qu’une enquête de l’UPAC était en cours à Notre-Dame-de-Pontmain.
Comme il le rapportait alors, l’enquête porterait sur l’administration municipale précédente. Il note tout de même n’être « pas en position d’accuser personne ».
Réaction du maire Gagné
Le maire mentionne que l’enquête se déroule depuis maintenant près d’un an. « Quand je suis arrivé comme maire, j’ai fait certains constats que je trouvais anormaux ou douteux. Je me suis adressé à l’UPAC à savoir si ça constituait des éléments poursuivables. Où l’UPAC est rendu aujourd’hui, on est très loin de la dénonciation d’origine que moi j’avais faite il y a un an et quelques mois. »
Toujours selon le maire, une soixantaine de personnes auraient été interrogées dans le cadre de cette enquête. À propos de l’arrivé en fanfare de l’UPAC à l’hôtel de ville le 5 juillet, le maire explique que « L’interrogatoire est presque terminé. Ils sont arrivés avec un mandat de perquisition, ils venaient chercher des papiers précis. Je crois qu’il n’y a pas à un document de l’hôtel de Ville qui n’a pas été scruté. C’est sûr, ça fait sensationnalisme, ils ont mobilisé l’hôtel de ville une journée de temps, mais c’est le déroulement normal d’une intervention de l’UPAC ».
Pour ce qui est de la suite des choses, Josée Sabourin explique qu’une fois l’enquête terminée, l’affaire se retrouvera sur le bureau du Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP). « Quand nous terminons une enquête, on la remet au DPCP. C’est à ce moment que des accusations et des amendes seront émises, s’il y a lieu. Une fois arrivé au DPCP, ce n’est plus entre nos mains. »
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