L’incendie ne freinera pas les activités du Parc régional Kiamika
Les réactions face à l’incendie qui a fait une bouchée de l’accueil de la montée Miron au Parc régional Kiamika sont multiples sur les réseaux sociaux. Pour la direction du parc, elles ramènent en mémoire certains faits de délinquance et de désobligeance depuis l’établissement du parc en 2013.

La directrice générale du parc régional Kiamika, Marie-Claude Provost, affirme que l’accueil sera rebâti, mais qu’entre-temps, le service sera offert par le biais d’une roulotte. C’est tout de même une somme de travail qui s’ajoute pour la direction de la SDRK.
« C’est un événement qui frappe fort pour nous. Pour le moment [14 juin], nous sommes avec le conseil d’administration à élaborer un plan d’action qui doit apporter le moins d’impact sur la clientèle à tous les niveaux. Bref, trouver des solutions rapides », explique Mme Provost en poste à la SDRK depuis cinq ans pile.
Ce n’est pas la première fois que des gens manifestent leur mécontentement face à l’implantation du parc en 2013. Certaines réactions sont violentes. Certains contrariés vont jusqu’à dire qu’ils ont profité de l’endroit depuis une quarantaine d’années, sans que ça coûte un sou, comme s’ils avaient un droit acquis, souffle la directrice générale. Ces années sont finies.
Marie-Claude Provost : « Le parc régional est établi parce qu’il faut le protéger et à cela il y a des règles à respecter ». L’événement laisse croire que l’incendie va freiner les activités de la SDRK. La directrice ne semble pas s’en faire, même s’il faudra racheter des ordinateurs et l’équipement de bureau qui servaient à la réception de la clientèle. Soulignons que les canots sont intacts.
« Pour la dernière clientèle qui avait réservé, nous les avons installés ailleurs dans le parc à leur pleine satisfaction », explique Mme Provost.
Vives réactions
Le 15 juin, L’info est allé à la rencontre de Mme Provost sur le site de l’incendie. Il ne reste rien à vrai dire. Même le bois distribué à la clientèle est touché par les flammes, mais ce n’est pas le cas du contenu du réservoir à essence. Sur le terrain tapissé de cendres, des amas de métal courbés par la chaleur, le squelette d’une brouette, du bois, du bois et encore du bois brûlé.
« Cet endroit, qui représente notre lieu de travail et où nous passons une grande partie de notre été, est l’endroit où nous accueillons avec bonheur notre clientèle lors de la saison estivale et où nous nous réunissons quotidiennement. Nous, les employés du Parc, sommes profondément bouleversés par cette situation fâcheuse. Nous travaillons avec tellement d’amour et de dévouement pour le bien de notre parc. Malgré cet événement tragique, nous restons soudés et plus déterminés que jamais à vous offrir un service de qualité », poursuivent les employés.
Les réactions des internautes qui ont suivi étaient pour le moins vives.
Une voisine tout près de l’accueil explique à L’info, sous le couvert de l’anonymat, que beaucoup de citoyens nourrissent de la rancœur depuis l’ouverture du parc et l’affluence importante d’une nouvelle clientèle. « […] C’est comme si le parc leur appartenait. »
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