Plan santé : le statu quo est « inacceptable », juge la députée Jeannotte
« On veut de l’efficacité, parce que personne ne veut le statu quo. On le sait, ça ne fonctionne pas. C’est des avancées majeures pour nos régions. » C’est en ces termes que la députée de Labelle, Chantale Jeannotte, s’est portée à la défense du Plan santé déposé à la fin mars par le ministre Christian Dubé.
En rencontre avec L’info à son bureau de Mont-Laurier mi-avril, Mme Jeannotte a louangé le projet de loi qui vise à rendre le réseau de la Santé et des Services sociaux « plus humain et plus performant ».
Ce dernier a pour objectif de séparer les orientations des opérations. Le projet de loi prévoit que le ministère de la Santé et des Services sociaux s’occupe des orientations, du budget, de la définition et de l’évaluation des résultats. Les opérations seraient quant à elles confiées à une nouvelle agence, Santé Québec, qui deviendrait l’employeur unique du réseau, responsable de recruter le personnel. D’après le ministre Dubé, il y a actuellement 34 employeurs différents dans le réseau et divers systèmes de gestion des ressources humaines.
La députée de Labelle qualifie cette réforme de « tournant majeur ».
Gouvernance plus locale
La première mesure dont elle se réjouit, c’est la nomination dans chaque région de directeurs médicaux d’établissement et de directeurs médicaux territoriaux, tant au niveau de la médecine familiale que de la médecine spécialisée.
« Je pense que ça va être vraiment bénéfique, parce qu’on le sait, les décisions se prenaient à Saint-Jérôme, loin de la population. C’est important localement d’avoir quelqu’un sur place, commente la députée. Pendant la pandémie, il n’y avait pas de patrons dans les CHSLD, on s’en est aperçu très rapidement. Donc, un des premiers points qui vont être un bon élément pour nos gens en région, c’est d’avoir un patron sur place. »
Elle renchérit: « L’autre point important, et c’était très demandé localement (…), on veut mettre en place des conseils d’établissements locaux et ça, c’est très intéressant parce que si des choses ne fonctionnent pas, les gens de la communauté vont pouvoir s’exprimer. Donc, ça m’étonnerait énormément que les choses qui ne vont pas bien ne soient pas corrigées rapidement ».
Personnel et médecins spécialistes
Un autre aspect du projet de loi que la députée tenait à aborder, c’est « Le fait de passer de 136 accréditations syndicales à 4. Ça va être aussi majeur pour les horaires de travail et ça va permettre beaucoup plus de mobilité pour les travailleurs. Donc, ils ne perdront pas leur ancienneté et ça, c’est très important, parce que nous, avec notre enjeu de main-d’œuvre, il faut attirer des gens ».
Le projet de loi prévoit en outre de « nouvelles exigences » envers les médecins pour « rétablir l’équilibre entre la responsabilité des médecins de famille et celle des médecins spécialistes à l’égard de la population ». La députée de Labelle estime que les médecins spécialistes « vont devoir faire leur part » pour « les gens des régions ».
Le projet de loi va aussi s’attaquer au temps d’attente dans les urgences, à l’accès à un médecin, à la réduction des listes d’attente en chirurgie et à la satisfaction des usagers.
Voir plus de : Actualités
Le conseil est divisé sur l’importance de développer des logements abordables
Le conseil municipal de Rivière-Rouge a freiné l’étude d’un nouveau projet de logements sociaux et abordables, en partenariat avec la …
Recyclage Jorg sommé de payer 87 500 $ pour des manques à la Loi sur la qualité de l’environnement
Le 16 octobre, l’entreprise Recyclage Jorg de Nominingue a été déclarée coupable de six infractions à la Loi sur la …
Le CISSSLAU souligne la Journée internationale de l’homme
Afin de souligner la Journée internationale de l'homme ayant eu lieu le 19 novembre à travers le monde, le Réseau …