Certains membres éprouveront de la difficulté à payer la cotisation
La SDC de Rivière-Rouge n’apprécie guère la hausse de taxes
À l’annonce de la nouvelle taxation de la Ville de Rivière-Rouge, sans parler du rôle d’évaluation à la MRC d’Antoine-Labelle, la Société de développement commercial (SDC) de Rivière-Rouge affirme que certains membres éprouveront de la difficulté à payer certains comptes, comme la cotisation et les taxes.
« Nous avons des commerçants qui, à défaut de trouver un autre mot, sont fragilisés par cette hausse annoncée par le conseil municipal. Avec la taxation, que l’on aura en 2023, les commerçants vont prioriser certaines choses et en laisser d’autres, c’est certain », déplore le président de la société et opérateur du Tim Hortons, Pierre Bousquet.
Pour lui, l’une des préoccupations s’avère la difficulté à récolter la cotisation annuelle de la SDC, qui n’a pas connu d’augmentation depuis des années. Malgré tout, le président, qui ne pointe personne du doigt, avoue que certains membres sont déjà en retard sur le paiement de leur cotisation. Et cela fait mal aux finances de la société qui dépend de cette entrée pour voir, entre autres, aux tâches quotidiennes.
« Imaginez l’impact que cette taxation aura sur les commerçants et les autres. Moi, qui suis une bannière, je vais payer ma cotisation à la SDC. Mais je vais devoir prioriser des choses. Écoutez, je subis une augmentation très importante de taxes aussi. »
Départs de bannières?
Pierre Bousquet croit que la Ville de Rivière-Rouge aurait dû prendre soin d’ajuster ses prévisions budgétaires pour diminuer l’impact sur ses membres de la SDC.
« Je ne dirai pas de noms, mais j’ai des bannières qui ne sont pas contentes du tout de cette hausse », explique le président.
Doit-on craindre des fermetures de commerces? Pierre Bousquet ne répond pas à la question directement, mais il prie que non. Ce qui lui fait dire une fois de plus que l’achat local est primordial.
« J’ai cherché une façon de contester le budget sur le Web et je ne trouve rien. Je trouve ça aberrant, que l’on se fasse mener comme ça », conclut Pierre Bousquet.
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