Le barrage Kiamika produira-t-il de l’électricité?

Publié le 3 janvier 2023 par Maxim Ouellette-Legault

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Maxim Ouellette-Legault

Journaliste de l'Initiative de journalisme local | mouellette@infodunord.ca

La Municipalité de Chute-Saint-Philippe, en collaboration avec le parc régional Kiamika et la Fédération québécoise des municipalités (FQM), étudie la possibilité d’installer une turbine qui produirait de l’électricité au barrage Kiamika.

Selon Normand St-Amour, ce projet pourrait permettre à la Municipalité de Chute-Saint-Philippe de chercher des revenus autres que la taxation habituelle. (Photo Adobe Stock)

Le barrage au réservoir Kiamika, d’où s’écoule l’eau de la rivière du même nom, ne produit pas d’électricité. La Municipalité a mené une étude de faisabilité au barrage Kiamika afin d’alimenter en électricité un futur camping qui se trouverait près de là, sur les terres du Parc régional Kiamika.

Le maire de Chute-Saint-Philippe, Normand St-Amour, est d’avis qu’il est encore trop tôt pour dire si le projet verra le jour ou non : « Pour l’instant, c’est très embryonnaire […] on ne dit pas qu’on construit. On regarde avec la FQM si le projet pourrait être faisable ». Néanmoins, il affirme que le projet s’annonce bien.

M. St-Amour, explique que l’étude de faisabilité a été effectuée en réponse à un appel d’offres proposé par Hydro-Québec. En effet, Hydro-Québec propose trois appels d’offres pour trois années consécutives. Normand St-Amour explique que la Municipalité de Chute-Saint-Philippe souhaite se qualifier pour ces appels d’offres et accompagner la FQM dans ce dossier.

Les résultats de l’étude de faisabilité ont montré que le barrage aurait la capacité de produire un surplus à ce qui serait nécessaire pour alimenter le camping. Le plan serait de connecter le barrage au réseau d’Hydro-Québec et vendre le surplus produit à la société d’État. Le maire souligne qu’il ne s’agirait pas là d’une centrale électrique, mais plutôt d’une mini hydrique.

La Municipalité a effectué d’autres études de faisabilité, notamment au niveau de l’éolien, mais cette dernière option ne fut pas concluante : « Nous avons la capacité hydrique, mais nous n’avons pas de gisement de vent », explique Normand St-Amour.

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