Santé dans les Laurentides
Une cellule de crise face aux débordements hospitaliers
Le ministre de la Santé, Christian Dubé, a fait état hier, lors d’un point de presse, de l’instauration d’une cellule de crise pour affronter l’aggravation des problèmes que connaît le monde de la santé.
Pourquoi une cellule de crise ? Comme l’a souligné M. Dubé, les problèmes sont partout les mêmes au Canada. Au Québec, la situation est à l’avenant. Parmi les pires taux d’occupation des lits d’hôpitaux qui explosent, la première place du classement revient à Mont-Laurier avec 260 %.
Concernant l’ensemble des Laurentides, en termes d’investissement ou/et d’agrandissement, le ministre a répondu que des projets avaient déjà été annoncés, comme cela avait été dit lors de ses rencontres, cette année, avec Coalition Santé Laurentides.
« En termes d’investissement, les décisions prises ne correspondent qu’au tiers des besoins de trois hôpitaux sur six », répond quant à lui Marc L’Heureux, préfet de la MRC des Laurentides.
Il ajoute que les maux qui accablent les hôpitaux laurentiens existent depuis bien avant l’éclosion pandémique et que le ministre Dubé avait « lui-même reconnu un sous-financement sur les Laurentides ». D’ici les fêtes de Noël, le ministre est censé rencontrer à nouveau la Coalition Santé Laurentides dont le préfet est le président.
Les raisons de la création de cette cellule
Si ces problèmes ne sont pas nouveaux, le ministre de la Santé et des Services sociaux (MSSS) a justifié une telle mesure par une situation qui s’est aggravée du fait de l’augmentation des volumes ajoutée à la pénurie de main-d’œuvre. Cela nécessite des actions immédiates pour renforcer la fluidité dans le cheminement du patient.
Le défi pour le ministre ? La coordination et l’implantation à travers tout le réseau. « Tout est dans l’exécution et l’expérience patient : avant que le patient aille à l’hôpital, s’il y va et quand il en sort et le plus rapidement possible », a-t-il expliqué.
Le ministère travaille sur la situation des urgences depuis 2019 sur les 25 urgences les plus problématiques dans le grand Montréal. Ces derniers jours, plusieurs rencontres de la cellule de crise ont été organisées pour écouter les suggestions et les propositions des professionnels de la santé Plus de la moitié des membres de cette cellule sont sur le terrain : infirmières, urgentologues, présidents-directeurs généraux (PDG), médecins et des représentants du MSSS. Le sous-ministre adjoint au ministère de la Santé, Daniel Desharnais, coordonnera la cellule de crise pour assurer le lien entre le ministère et les opérations menées par les PDG.
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