Les maraîchers mis en lumière
S’unir pour défendre l’agriculture locale
Plusieurs producteurs maraîchers du grand Mont-Tremblant se sont unis le 22 avril, lors d’un 4 à 6 organisé au Parc du Centenaire, afin de mettre de l’avant l’agriculture locale.
La date du 22 avril, n’est pas forcément un hasard du calendrier, puisqu’il s’agit du Jour de la Terre. Et, quoi de mieux que cette journée pour défendre l’agriculture locale, surtout lorsque 11 fermes maraîchères des Laurentides décident de s’unir.
11 producteurs locaux
Effectivement, durant deux heures, la Ferme aux petits oignons, la Récolte de la Rouge, la Ferme du Canton de Clyde, le Jardin Cent Pépins, la Microferme La Cigale, Les Jardins Vertige, Les Jardins de Max l’Artisan Maraîcher, la Terre aux colibris, Les Jardins Clément, la Ferme Pascal & Bettina et Les Jardins Enracinés, étaient présents pour discuter, répondre aux questions, mais surtout permettre aux gens de mettre un visage sur leurs producteurs locaux.
« Les producteurs locaux, ce sont des gens qu’on croise partout à Saint-Jovite. Ce sont des gens normaux, qui sont là dans la communauté. On s’est dit qu’on va s’unir entre nous, faire un front commun et dire aux gens : “Vos producteurs locaux, c’est Seb qui fait du skate, c’est Véro qui fait du rollerblade”, etc. Donc, on a invité les gens à se joindre à nous pour un après-midi festif. On se disait que ça pouvait être chouette aussi, parce qu’on n’a pas beaucoup d’occasions de vraiment rencontrer les gens sans que ce ne soit dans un contexte de vente ou de démarchage. C’est vraiment pour tisser des liens et renforcer le lien entre les citoyens et les producteurs locaux », explique Catherine Baltazar, copropriétaire de la ferme La Récolte de la Rouge.
Afin de partager ce 4 à 6 de manière décontractée, des activités sportives étaient proposées telles que le vélo, la pétanque et le patin à roues alignées en compagnie des fermiers présents.
Mettre un visage sur un métier
« L’idée aussi, c’est de montrer aux gens que ce qu’on fait, ça va plus loin que juste produire des légumes. On lie les gens ensemble et c’est encore plus tripant de se lier entre nous, entre fermes et joindre nos communautés. Puis, en fait, c’est de renforcer ce sentiment d’appartenance aussi aux fermes de la région qu’on célèbre un peu. Les gens sont contents qu’on soit là, que le champ d’à côté y soit rendu dynamique. C’est aussi ça qu’on a envie de parler aux gens. Et puis aussi, d’un point de vue environnemental, tout ce qu’on peut apporter par rapport à d’autres types de cultures. »
Cette rencontre aura aussi permis à certains de s’informer sur l’authenticité des “paniers bio” provenant des épiceries en ligne. « Nous, notre message, c’est de dire qu’elles ont le droit d’être là, mais juste de réaliser que ce n’est pas la même chose que de s’approvisionner sur une ferme locale », indique Mme Baltazar.
Aider les producteurs locaux
Leur dénominateur commun de ces différentes fermes maraîchères est de faire de l’agriculture de proximité en vendant leur propre production directement aux consommateurs de la région, pour réduire le nombre d’intermédiaires et contribuer à une économie locale plus résiliente.
Alors, comment faire pour aider justement nos producteurs locaux ? La copropriétaire de la ferme La Récolte de la Rouge, donne comme exemple de « prendre des abonnements auprès des fermes ou venir nous voir dans les marchés publics, visiter nos kiosques à la ferme et être présent. »
« Il y a beaucoup de fermes qui font des appels aux bénévoles en cours de saison. Il y a toutes sortes de façon, je pense, de supporter et puis aussi d’en parler. On est chanceux, on a plein de gens qui sont de supers bons ambassadeurs et qui sont fiers de faire affaire avec nous, et qui en parlent à d’autres », conclut-elle.
« On joue un rôle dans les communautés. Je pense qu’on est quand même des entreprises très rassembleuses ». Catherine Baltazar, copropriétaire de la ferme La Récolte de la Rouge.
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