Les citoyens contre peuvent se prononcer le 11 mars
Manoir Sacré-Cœur: Nominingue opte pour un emprunt de 2 M$
Nominingue presse ses citoyens de prendre connaissance des éléments qui mèneraient ou non à la démolition du Manoir Sacré-Cœur. Agir vite est le mot, car il y a un registre le 11 mars.
« Il y aura signature de registre le 11 mars. Les citoyens qui s’opposent au règlement d’emprunt pourront venir signer le registre et, si le nombre suffisant est atteint, il y aura référendum » a-t-elle souligné à L’info par voie de courriel.
Le message détaillé sur l’action entreprise par la Municipalité a été suivi aux citoyens par publipostage, par le site Voilà et le site Web de la Municipalité. « C’est donc dire que si le règlement d’emprunt est accepté. Les citoyens verront un ajout sur leur compte de taxes pour 20 ans », ajoute-t-elle.
Du document, on apprend que « l’évaluation du bâtiment conclut que la perte de valeur physique représente 78,37% de sa valeur. Il est donc nécessaire de maintenir la propriété barricadée en permanence, aux frais de la Municipalité. Un jugement de la Cour supérieure du Québec, daté du 21 janvier 2021, a ordonné au propriétaire la démolition du bâtiment, mais celui-ci ne s’est pas conformé dans les délais prescrits ».
Environ 400 signatures requises
Les personnes en désaccord avec le règlement d’emprunt de 2 M$ et habiles à voter doivent se rendre le 11 mars à l’hôtel de ville pour signer le registre entre 9h et 19h. Selon la mairesse, il faut environ 400 signatures pour procéder à un référendum.
« Une simulation nous a permis d’estimer le montant qui serait ajouté à votre compte de taxes. Il s’agit bien entendu d’une estimation, mais cela nous donne quand même une bonne idée: 0,0253$ au 100$ d’évaluation. Pour un immeuble de 100 k$, cela représente 25,30$ par année; pour un immeuble de 250 k$, cela représente 63,25$ par année et pour un immeuble de 500 k$, cela représente 126,50$ par année », explique Mme Létouneau.
« Sur le site de la Municipalité, il y a un question-réponse suite aux questions posées par les gens », conclut la mairesse Francine Létourneau.
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