Un comité de développement économique se met en place

Publié le 4 mars 2022 par Maxim Ouellette-Legault

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Maxim Ouellette-Legault

Journaliste | mouellette@medialo.ca

Suite au conseil des maires du 25 janvier dernier, un comité de développement économique pour la qualité de la chasse et de la pêche a été créé dans les Hautes-Laurentides. Ce comité, soutenu par l’organisme Unis pour la faune, se donne pour mission revigorer les lacs et favoriser la reproduction du gibier.

« Nous voulons augmenter les retombées économiques dans le secteur de la chasse et la pêche et augmenter la qualité de vie de nos résidents ». (Photo Pixabay)

Il faut dire que les retombées économiques liées à la chasse et la pêche sont énormes dans la MRC d’Antoine-Labelle. Selon Normand St-Amour, maire de Chute-Saint-Philippe, préfet adjoint de la MRC d’Antoine-Labelle et membre de ce nouveau comité, « Pour la dernière année, les retombées économiques au Québec étaient de 1,3 G$. Dans les Laurentides, c’est 240 000 000$ et dans la MRC d’Antoine-Labelle, c’est au-dessus de 120 000 000$ de retombées économiques pour la chasse et la pêche ».

Normand St-Amour ajoute que la qualité de la chasse a beaucoup diminué ces dernières années dans la région. Ce serait pour améliorer la qualité de la chasse et la pêche que ce comité désire faire des pressions auprès du gouvernement québécois concernant les règlements de la chasse et de la pêche dans les Hautes-Laurentides. La priorité pour le comité sera d’interdire la chasse au chevreuil qui a moins de trois pointes sur chaque côté de ses bois, ce qui permettrait un repeuplement conséquent.

Selon Normand St-Amour, « L’application des normes de gestion du chevreuil au Québec a été mise en place il y a quelques décennies. C’était pour contrôler la population de chevreuil au sud du Québec, afin de limiter les dévastations dans la production agricole. Cette loi a été mise en place sur l’ensemble du Québec. Dans les Hautes-Laurentides, la réalité est bien différente que dans les plaines du Saint-Laurent. Nous désirons une meilleure qualité de la chasse et une bonne diversité ».

Pour ce qui est de la pêche, depuis la mise en place des règlements (comme la remise à l’eau des trop gros ou trop petits dorés), on note que la qualité de la pêche a augmenté de manière générale sur le territoire. Normand St-Amour affirme que « l’impact de la gestion du doré a été très positif. Nous voulons voir ce que nous pourrions faire avec d’autres espèces de poissons ».

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