Pour démolir le manoir Sacré-Cœur
Nominingue vise un emprunt de 2M$
Peut-être avez-vous reçu, Nomininguois, une communication au sujet de la démolition du manoir Sacré-Cœur. On peut lire que tout n’est pas facile et rose pour l’avenir de cette tâche colossale. En fait, il repose sur la décision des Nomininguois.

Lors de la dernière assemblée du conseil municipal le 14 février à huis clos il est mentionné d’aller en règlement d’emprunt afin d’avancer cette démolition, un projet qui a déjà quelques années au compteur. Doit-on rappeler que ce bâtiment est très dangereux dans l’état actuel?
« Pour démolir le manoir, il en coûte 2M$. Nous avons à ce jour frappé et sonné à toutes les portes et joint les ministères. Personne n’a un programme pour nous aider », déplore la mairesse Francine Létourneau à L’info.
« On devra assumer les coûts de démolition » – Francine Létourneau, mairesse
Les détails sur le règlement d’emprunt se trouvent dans la communication municipale. « Dans un premier temps, continue la mairesse, les gens devront se prononcer. Est-ce qu’ils sont d’accord ou non que la municipalité aille de l’avant avec cet emprunt ? Il est soumis aux personnes habiles à voter ». L’élue parle ici d’un registre.
Encore plus cher?
Si le registre obtient le nombre de signatures fixées, la municipalité devra se tourner vers un autre processus démocratique ouvert aux personnes habiles à voter, le référendum.
Cette étape n’est pas la plus simple à mener à terme, car elle demande beaucoup aux ressources humaines puisque le processus est semblable à celui d’une élection pour un siège de conseiller municipal. Mme Létourneau parle de 15 000$ à 20 000$. « Honnêtement, on ne souhaite pas aller jusque là », souffle la mairesse.
Aucune option à ce jour
Lorsque l’on demande à Mme Létourneau quelle serait la suite du projet de démolition si la population est contre l’emprunt après les deux processus (registre et référendum), elle cherche les mots pendant quelques secondes. Elle laisse choir que la municipalité « n’est pas rendue-là ».
« Comme j’ai déjà dit, légalement la municipalité aura fait tout ce qu’elle peut et devait faire pour aller au bout de ce dossier. On verra, mais même la Sécurité publique ne peut nous répondre ».
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