Nominingue devra peut-être le démolir à grands frais
À quand la fin pour le manoir Sacré-Cœur?
Récemment, la Municipalité de Nominingue tenait à mettre les pendules à l’heure concernant la démolition du manoir Sacré-Cœur sur la rue du même nom.

La mairesse Francine Létourneau pique une jasette à ce sujet, qui s’avère en fait un suivi des quelques articles parus à ce sujet dans notre journal. « Il y a beaucoup de commérage et surtout beaucoup de désinformation par rapport à différents sujets », avance-t-elle.
Les démarches entreprises par la Municipalité depuis plus de deux ans, selon un document publié en ligne à ce sujet, se présentent ainsi. « Lettres au propriétaire; installation d’un périmètre de sécurité, aux frais de la Municipalité, en raison de la responsabilité civile de la Municipalité; lettres d’avocat au propriétaire; jugement de la cour obligeant le propriétaire à démolir le manoir Sacré-Cœur; puisque le propriétaire n’a pas pris les mesures, la Municipalité devient responsable de la démolition; appel d’offres pour plans et devis de démolition (cette démarche est obligatoire dans le processus, considérant entre autres la présence d’amiante et considérant la complexité de la démolition); demande adressée à la députée provinciale, Chantale Jeannotte, pour d’éventuelles subventions. »
« Pour le manoir, ajoute la mairesse, ce que les avocats nous disent, c’est que, même en n’étant pas propriétaire, Nominingue reste quand même responsable. Nous devons faire tout ce qui est légalement possible, jusqu’à la démolition. Nous avons à ce jour effectué les plans et devis pour cette démolition et nous avons reçu l’information des coûts de cette démolition ».
Démolition qui coûte cher
Pour la municipalité, ce montant s’avère élevé pour le budget annuel de plus ou moins 6 M$. Nominingue ira en règlement d’emprunt pour une telle somme, mais auparavant, les citoyens seront consultés sur cette démarche. Selon ledit document publié sur le site de la municipalité, il faudra effectuer « toutes les étapes menant à un référendum, si la population le demande; tenue d’un registre où un minimum de signatures doit être obtenu pour procéder à un référendum ». La Municipalité avancera les informations nécessaires à la prise de décision. Bref, aucune démolition pour bientôt.
« C’est trop pour la municipalité. Si les gens refusent ce règlement, avec les avocats, nous serons au bout du dossier, c’est-à-dire que nous aurons fait ce qui est légalement possible. Reste à voir les avenues advenant le refus des citoyens ».
La mairesse avoue qu’elle s’est tournée vers les instances politiques afin de solliciter de l’aide financière pour cette démolition, mais en ce moment, il n’y a rien de couler dans le béton. Dans ses requêtes, il y a aussi une autre voie pour le manoir. « S’il répond à des critères de reconstruction, on verra, peut-être que ça coûtera moins cher? Je n’ai aucune idée », lance Francine Létourneau.
Encore faudra-t-il l’acheter du propriétaire en défaut.
L’info a tenté à plusieurs reprises par divers moyens de rejoindre ledit propriétaire, mais aucune réponse n’est parvenue.
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