« Une relance très tangible », dit Film Laurentides

Publié le 29 décembre 2021 par Véronique Piché

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Véronique Piché

Journaliste de l’Initiative de journalisme local | vpiche@infodunord.ca

À l’heure des bilans, l’organisme Film Laurentides, responsable de l’accueil des équipes de tournages et de la promotion du territoire, parle d’une année 2021 toute en relance.

Le réalisateur Stéphane Lafleur et son équipe sur le plateau de Viking, produit par Micro_scope, lors d’un tournage tenu en novembre dans la MRC d’Argenteuil. (Photo gracieuseté – Film Laurentides)

« Cette année, nous avons été témoins d’une hausse marquée des tournages dans les Laurentides », note Marie-Josée Pilon, directrice générale de Film Laurentides. En tout, on a accueilli plus de 50 productions visuelles sur environ 175 dossiers. De ce nombre, une vingtaine a posé ses pénates dans la région pour une période prolongée, allant de 10 à 60 jours. C’est le cas notamment de la série de fiction policière Lac-Noir (Pixcom), qui a été filmée à Wentworth-Nord.

En vocabulaire de tourisme d’affaires, l’hébergement de ces équipes totalise un volume notable de nuitées, soit environ 8000. « Cela se compare à un weekend d’Ironman, m’ont dit des gens du tourisme », illustre Marie-Josée Pilon. Et comme chaque production lui remet la compilation de ses dépenses dans la région, la direction peut parler pour l’année 2021 de retombées économiques directes qui atteindront les 3 millions de dollars.

Constante évolution

« Pour nous, la relance est très tangible. On a été heureux avec 40 tournages, mais maintenant, on est sur une belle lancée. En 2022, on fêtera les 25 ans de Film Laurentides, alors on réalise à quel point on est en constante évolution », exprime Marie-Josée Pilon. Optimiste, elle attend la visite d’équipes de repérage dès janvier et une soixantaine de projets sont déjà à l’étude.

Impossible de savoir à l’avance qui s’intéresse aux beautés de notre région immédiate. Par souci de confidentialité, Marie-Josée Pilon ne nommera personne. Si les productions choisissent souvent des lieux de tournages plus au sud, près de Montréal, car cela leur coûte moins cher en transport et hébergement, certains scénarios demandent quant à eux des paysages ou des lieux précis, explique-t-elle.

« Si je regarde sur les 13 dernières années, le nombre de tournages dans les 8 MRC des Laurentides est assez équilibré », conclut Marie-Josée Pilon.