Maladie débilitante chronique des cervidés
Les efforts se poursuivent pour garder des cerfs en santé
Le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs (MFFP) poursuit les efforts nécessaires pour prévenir l’établissement de la maladie débilitante chronique des cervidés (MDC) chez nous.
Selon ses propres termes, dans un communiqué émis le 14 septembre, le MFFP « maintient la surveillance rehaussée de la maladie débilitante chronique des cervidés (MDC) dans le secteur entourant la ferme d’élevage des Laurentides, où des cas ont été détectés en 2018. La réglementation concernant le prélèvement obligatoire d’échantillons et le déplacement de certaines parties de cervidés demeure donc en vigueur dans certains secteurs des Laurentides, de l’Outaouais et de la Montérégie. »
Sur la carte accompagnant le communiqué, le ministère présente les régions où la présence de la MDC a été repérée. Le territoire s’étend de la rivière des Outaouais, entre Brownsburg-Chatham et Notre-Dame-de-Bonsecours, jusqu’à Amherst, dans la MRC des Laurentides, en passant par Montcalm et Huberdeau.
Restrictions à surveiller
Le MFFP rappelle qu’en aucun cas, certaines parties (dont la tête et la colonne vertébrale) de cerfs de Virginie, d’orignaux ou de cervidés d’élevage « abattus à moins de 45 km du lieu où la MDC a été détectée en 2018 » ne doivent quitter le territoire délimité par ce rayon. « Ces parties doivent également demeurer dans la zone de chasse dans laquelle l’animal a été abattu, ajoute-t-il. Ainsi, bien que l’enregistrement de ces types de gibier puisse se faire en ligne, le débitage doit toujours s’effectuer à l’intérieur du rayon de 45 km et de la zone de chasse où la bête a été abattue. Ces restrictions de déplacement ont pour but d’éviter toute propagation de la maladie à d’autres secteurs du Québec. »
Prélèvement obligatoire
Lorsqu’un chasseur abat un cerf de Virginie ou un orignal âgé de plus de 12 mois (dans le rayon de 45 km), il a l’obligation de faire analyser et prélever des échantillons de la bête par le personnel sur place. Cette démarche s’effectue dans l’une des stations d’enregistrement à l’intérieur du rayon indiqué.
Ces stations laurentiennes sont: le Dépanneur Telmosse (Mont-Tremblant), Sport N.P. Enr. (Saint-André-Avellin), la Coopérative de solidarité Laurel-Station (Wentworth-Nord) et la halte routière Pétrole Bélisle (Brownsburg-Chatham).
Pour les autres régions du Québec, le ministère entretient des partenariats avec certaines boucheries où les analyses sur des cerfs sont conduites. Consultez le dépliant du ministère: https://bit.ly/39AKe8Q. Quant aux résultats des analyses, ils sont disponibles à Québec.ca/maladiecervides.
Des permis de chasse spéciaux s’avèrent nécessaires?
« Afin de maintenir, temporairement, de faibles densités de cerfs à proximité du lieu où les cas de MDC ont été détectés en 2018, des permis de cerf sans bois y ont été attribués. Les permis spécifiquement délivrés pour la zone de surveillance rehaussée (ZSR) ne sont pas valides à l’échelle de la zone de chasse, mais uniquement dans la portion incluse dans la ZSR (9 ouest-ZSR ou 10 est-ZSR). Le maintien de faibles densités de cerfs a pour but de réduire les contacts entre les animaux sauvages et ainsi de limiter la transmission de la maladie si un animal infecté se trouve en milieu naturel. Puisque des permis de cerf sans bois ont aussi été attribués pour les portions des zones de chasse 9 ouest et 10 est qui se situent à l’extérieur de la ZSR, il est important d’utiliser le permis spécial seulement dans la portion de zone où il s’applique », précise le MFFP.
À retenir: la MDC est une maladie dégénérative du système nerveux central qui est toujours mortelle pour l’animal atteint. Elle affecte les cervidés, notamment les cerfs de Virginie et les orignaux, principales espèces de grand gibier chassées au Québec. Aucun cas de MDC n’a été détecté chez les cervidés sauvages analysés jusqu’à maintenant, mais on craint l’apparition d’un foyer dans les Hautes-Laurentides et l’Outaouais. À ce jour, la MDC n’est pas considérée comme une maladie transmissible à l’humain. Cependant, Santé Canada recommande de ne pas consommer ou utiliser les tissus d’un animal infecté. (Source: MFFP)
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