Éric Duhaime de passage à Mont-Laurier

Publié le 18 août 2021 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

C’est dans le cadre de sa tournée des régions du Québec que le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, a fait un arrêt à Mont-Laurier le 10 août dernier. Les militants et le public étaient conviés à venir le rencontrer dans un restaurant du centre-ville afin d’échanger avec lui. Il s’est exprimé devant plus d’une vingtaine de personnes.

La prochaine année sera des plus occupées pour Éric Duhaime, puisqu’après sa tournée, il devra s’atteler à la gestion de la croissance du parti, la redéfinition du programme électoral, la construction d’associations locales en région et l’identification des candidats pour les élections provinciales d’octobre 2022. (Photo L’info de la Lièvre – Kathleen Godmer)

La tournée de M. Duhaime a débuté le 21 juin dernier et était sur le point de s’achever. « Il ne me reste que quelques endroits à visiter. Quand les élections fédérales seront déclenchées, je ne veux pas interférer et semer de la confusion chez les gens. On va donc ralentir un peu la cadence », a-t-il mentionné.

« Le message est simple: la crise sanitaire a changé nos vies depuis un an et demi et politiquement, nous sommes déçus de voir qu’il y a unanimisme à l’Assemblée nationale. » – Éric Duhaime

« On se pose beaucoup de questions. On veut qu’il y ait un débat public », a déclaré M. Duhaime, quelques heures avant l’annonce des mesures concernant le passeport vaccinal par le gouvernement du Québec. « On y va unilatéralement par décret et selon moi, sans aucune forme de démocratie. Ça m’inquiète », a affirmé M. Duhaime.

Pour la région

« Pour les gens de Mont-Laurier et de la région, on a deux points principaux en tête. Le premier concerne l’importance des ressources. Mont-Laurier ne serait pas ce qu’elle est si les ressources n’étaient pas exploitées. Présentement, on considère que le parti au pouvoir ne prend pas des décisions en faveur des régions ressources. (…) Ce n’est pas vrai qu’on va laisser dépérir nos régions », a expliqué le chef politique.

Il a poursuivi en expliquant que « l’autre point au niveau de la région, ici, et qui nous inquiète, est la gestion du système de santé. On parle beaucoup de la pandémie et des mesures sanitaires, mais quand on parlera de ça au passé, le système de santé va continuer de subir les effets de cette tornade. Déjà, le système fait face à des urgences qui ferment, des services diminués, une mauvaise gestion du personnel et ce n’est pas la faute des gens qui y travaillent, car ils font un travail extraordinaire. Présentement, il n’y a pas un individu qui voudrait travailler pour le gouvernement du Québec avec les conditions actuelles qui sont imposées. (…) Malheureusement, il y a quatre partis à l’Assemblée nationale qui sont unanimes à défendre un monopole public inefficace. Nous, on va proposer la décentralisation, car la réalité de Mont-Laurier n’a rien à voir avec la réalité du centre-ville de Montréal, ça ne peut pas être du mur-à-mur et géré de la même manière. On voudrait aussi éliminer l’attente dans tous les secteurs en proposant de faire une place au privé qui deviendrait une addition, un peu comme l’ADQ en parlait à l’époque ».

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