Les urgences des Laurentides débordent
En raison des taux d’occupation élevés (atteignant jusqu’à 150% de la capacité) dans ses urgences, notamment à Saint-Eustache, Saint-Jérôme et Sainte-Agathe, le Centre intégré de santé et de services sociaux des Laurentides (CISSSLAU) demande à la population ayant des problèmes de santé non urgents d’opter pour d’autres solutions que de se rendre à ces endroits.
En effet, les usagers dont la situation n’est pas urgente sont invités à consulter leur médecin de famille, leur pharmacien, un médecin dans une clinique sans rendez-vous ou encore à communiquer avec Info-Santé, en composant le 811, où une infirmière pourra les conseiller et les diriger vers le service approprié.
La présidente-directrice générale du CISSSLAU, Rosemonde Landry, assure toutefois que les cas urgents seront pris en charge rapidement dans l’ensemble des urgences de la région. « Les personnes ayant des problèmes de santé critiques ne doivent pas hésiter à se présenter dans nos urgences, nous ne souhaitons en aucun temps qu’elles reportent leur consultation. Cette consigne ne s’applique que pour les problèmes de santé mineurs et non urgents qui peuvent être pris en charge ailleurs que dans nos salles d’urgence. D’ailleurs, ce réflexe devrait être appliqué en tout temps par la population. »
Différentes raisons expliquent ces débordements et plusieurs actions sont en cours afin de soutenir les équipes de soins et de maintenir la qualité des services.
« On vit vraiment un pic côté achalandage que l’on vit normalement à l’hiver en période de grippe. C’est probablement parce que les personnes ont reporté leur consultation en période de pandémie et ils décident de venir consulter maintenant. On a beaucoup d’employés qui sont en arrêt temporaire et en vacances. C’est un contrecoup de la pandémie. On a des joueurs qui sont partis en arrêt temporaire ou en absence maladie », a expliqué Myriam Sabourin du Service des communications du CISSSLAU.
Et les hôpitaux plus au nord?
Considérant que plusieurs facteurs influencent le taux d’occupation, il est difficile pour le CISSSLAU d’indiquer si d’autres urgences seront à éviter prochainement. Avant de demander à la population d’éviter les urgences et de privilégier les alternatives possibles, il effectue une vigie active considérant que le taux d’occupation des civières varie d’heure en heure. Cette demande à la population survient donc advenant un taux d’occupation continu et élevé sur une période de plusieurs jours.
« Nous continuons à surveiller de près la situation dans toutes nos urgences. Il suffit de quelques absences imprévues qui se manifestent dans une équipe à l’urgence et la situation vient changer complètement », a aussi mentionné Mme Sabourin.
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