Bilan de la COVID dans les Laurentides
Le CISSSLAU en contrôle, mais prudent
Le Centre intégré de santé et services sociaux des Laurentides (CISSSLAU) est mobilisé pour contrôler la propagation du virus, mais demeure préoccupé par la fluctuation des cas dans certaines régions et par la présence de variants sur le territoire.
Les extrémités nord et sud de la région retiennent particulièrement l’attention. « Depuis une semaine ou deux, on est dans une période de plateau. On oscille entre 40 et 80 cas par jour (dans les Laurentides). On s’améliore, mais pas autant que d’autres régions. On demeure préoccupés. […] Quand on regarde les taux d’incidence, c’est-à-dire le nombre de nouveaux cas par population, deux secteurs nous préoccupent plus particulièrement: Thérèse-de-Blainville et Antoine-Labelle, qui fluctue depuis les Fêtes. Cette MRC a été passablement touchée, beaucoup plus qu’à la première vague », affirme le Dr Éric Goyer, directeur de santé publique des Laurentides.
Relativement épargnée par la première vague, on remarque dans la MRC d’Antoine-Labelle plusieurs cas actifs cette fois-ci (33 en date du 12 mars). Questionné à savoir ce qui explique que ce territoire, allant de Rivière-Rouge à Mont-Laurier, soit la cible du virus, le Dr Goyer répond simplement: « Peu importe la région, ce virus-là, quand il s’introduit dans une communauté, si les mesures ne sont pas bien respectées, c’est sûr qu’il va se propager plus facilement. Des fois, ce que je soupçonne, c’est que les gens, étant donné la distance, se pensent peut-être un peu moins susceptibles de contracter le virus. »
Celui-ci parle d’une définitive transmission communautaire dans le cas d’Antoine-Labelle.
Tout cas pourrait être un variant
La Santé publique traite dorénavant les cas positifs comme des variants potentiels. Actuellement dans la région, on retrouve 14 cas confirmés de variants dont un variant sud-africain. Ceux-ci se retrouvent principalement dans la MRC Thérèse-de-Blainville, qui correspond au Grand Sainte-Thérèse. « Le variant sud-africain est une préoccupation en termes de santé publique parce qu’il semble moins bien répondre à la vaccination. C’est pour ça qu’on le surveille beaucoup. Jusqu’à maintenant, ça ne semble pas être celui qui circule le plus. C’est surtout celui du Royaume-Uni et pour lui, c’est plutôt encourageant, compte tenu de l’expérience vécue par rapport à la vaccination », ajoute M. Goyer.
Santé mentale et précautions
Avec les mesures d’assouplissements au niveau sportif annoncées le 12 mars, la Santé publique rappelle de rester prudents, mais croit qu’il est important de pouvoir traverser cette crise en pratiquant les sports qu’on aime. « Depuis le début, l’enjeu qu’on a dans la lutte à cette maladie-là, c’est de trouver un équilibre entre réduire la propagation du virus et éviter des hospitalisations et des décès […], et d’un autre côté, permettre quand même la possibilité d’avoir une vie saine en étant actif. Je pense qu’il y a un équilibre avec les mesures annoncées aujourd’hui », conclut-il.
On notait, en date du 12 mars, 419 cas actifs dans les Laurentides.
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