Les huit cas recensés jusqu’à maintenant sont tous dans la région métropolitaine, a confirmé le directeur de la Santé publique du Québec, Dr Horacio Arruda. Cinq seraient liées entre eux, alors que les trois autres seraient reliés à d’autres cas. «On est capable de retracer les contacts et les cas secondaires, ce qui est un bon signe. On n’est pas dans ce qu’on appelle une transmission diffuse.»
Pour Québec, le travail pour éviter la présence des variants du virus, dont la souche britannique, est une «course contre la montre», a affirmé le ministre de la Santé, Christian Dubé, le 5 février au matin.
«On analyse une proportion des cas positifs pour savoir s’il s’agit de nouveaux variants», a ajouté le ministre, ajoutant «prendre pour acquis» qu’il y avait d’autres variants dans la province.
Des efforts sont faits pour trouver ces variants. Ce travail était déjà fait depuis le printemps 2020 alors qu’environ 3% des tests étaient séquencés pour tenter de déterminer si le virus avait évolué. Le pourcentage a été augmenté à 8,5% des cas positifs qui sont examinés et le gouvernement vise à atteindre 10% des cas qui sont examinés de plus près.
Christian Dubé lance aussi un appel à la population pour qu’elle aille se faire tester. «On a encore 41% des Québécois qui ne vont pas se faire tester quand ils ont des symptômes, a-t-il affirmé. La meilleure façon de faire face à ces variants, c’est de se faire tester.»
Vaccin
Par ailleurs, le gouvernement du Québec est en attente de nouvelles doses pour pouvoir poursuivre la vaccination comme prévu. «On est ralenti par le manque de vaccins, a soutenu le ministre Dubé. On ne vaccine presque plus.»
Toutes les régions sont prêtes pour «vacciner beaucoup de monde», ajoute le ministre de la Santé, dès que les doses seront disponibles. Mais le gouvernement du Québec ne sait pas quand les nouvelles doses vont arriver. «On s’accroche à la promesse du gouvernement fédéral qui dit qu’on va avoir toutes les doses prévues d’ici le 31 mars.»
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