Le « gros bon sens » au Subway de Rivière-Rouge

Publié le 21 octobre 2020 par Véronique Piché

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Véronique Piché

Journaliste | vpiche@inmedias.ca

Le Subway de Rivière-Rouge a diminué de plus de 85% le volume de ses déchets enfouis. Un effort qui a mené à une réduction substantielle du coût de gestion de ses matières résiduelles.

Le « gros bon sens » au Subway de Rivière-Rouge

« Ce ne sont pas de gros efforts, mais du gros bon sens », exprime d’emblée Daniel Desrochers, propriétaire du Subway de Rivière-Rouge. L’homme se présente comme étant un baby-boomer facile à convaincre que l’enfouissement des déchets est un cul-de-sac. D’ailleurs, avant même d’avoir rencontré un agent de la MISSION Recyclage Compostage, il s’était mis en tête qu’il fallait se débarrasser de l’immense conteneur à déchets qui trônait dans la cour du restaurant.

Francis Pepin, agent de sensibilisation pour le territoire de la MRC Antoine-Labelle, se souvient de sa première rencontre avec Daniel Desrochers. Il s’est présenté à la Régie intermunicipale des déchets de la Rouge (RIDR) avec un échantillon de chacune des matières résiduelles générées au restaurant. Qu’est-ce qui va où ? avait-il interrogé.

Aujourd’hui, Daniel Desrochers parle d’une économie substantielle pour la gestion des résidus du Subway. Avant, explique-t-il, il lui en coûtait 3500 $ par année pour la collecte de ses déchets, dont la part du lion revenait à une entreprise privée. Maintenant, il a réduit cette dépense de moitié. Avec moins de déchets – beaucoup moins de déchets –, une réorganisation des habitudes de travail en cuisine puis un triage à même les sacs à ordure du restaurant, le constat est clair : réduire les déchets, valoriser et utiliser le service de collecte municipale, c’est un choix qui rapporte. « Et j’ai fait ça à coût zéro », conclut Daniel Desrochers.

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