Après le centre jeunesse, où vont les jeunes à 18 ans?
Plusieurs jeunes vivent une grande partie de leur vie en unité de réadaptation. À leur majorité, ils doivent se débrouiller. Pour les aider à affronter la vie d’adulte, la direction jeunesse du Centre de santé et des services sociaux des Laurentides (CISSSLAU) leur offre des programmes d’insertion et divers outils.
Karine Blair, chef de service de la direction jeunesse du CISSSLAU, responsable régionale du Programme Qualification des jeunes, affirme que ce programme aide les jeunes en unité de réadaptation (centre jeunesse) à s’intégrer adéquatement à la vie d’adulte. « On va cibler les plus vulnérables dans ces unités et on va les accompagner jusqu’à l’âge de 19 ans. On mise sur trois axes: l’autonomie fonctionnelle, la qualification au niveau des études ou des stages ainsi que le réseau social et de soutien », explique-t-elle.
Actuellement cinq jeunes sont suivis au Programme Qualification des jeunes et sont hébergés dans les unités de réadaptation de Sainte-Agathe et Huberdeau. « Les autres jeunes qui n’ont pas recours à ce programme sont pris en charge par leur famille ou autres membres de l’entourage la plupart du temps », souligne Mme Blair.
Soutenir la Fondation
La Fondation du Centre jeunesse des Laurentides permet de recueillir des dons pour les soutenir en unité de réadaptation ou pour assurer leur transition vers l’autonomie. Il est donc possible d’aider cette Fondation et de permettre à ces jeunes d’accéder à des études postsecondaires. En 2019-2020, plus de 100 000$ ont été remis aux jeunes dans le besoin.
Pour garder le contact social
Parmi les programmes d’insertion disponibles, il existe aussi le programme Mobilité pour l’avenir offert par TELUS. Il a été graduellement étendu à l’ensemble du Canada, autant en région que dans les centres urbains. Avec plus de 5400 jeunes déjà inscrits, Mobilité pour l’avenir offre gratuitement aux jeunes qui quittent les foyers d’accueil un téléphone intelligent et un forfait mobile pendant deux ans.
« Ces jeunes ont passé une partie de leur vie dans des unités de réadaptation et on veut éviter qu’ils se retrouvent isolés à la sortie. Cette aide est pratique pour garder un réseau social ou pour trouver un emploi », poursuit Mme Blair.
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