Octobre Rose
Survivante d’un grave cancer: Lucie Morin, heureuse et épanouie
Lucie Morin, dame de 74 ans en pleine forme de Lac-des-Écorces, a jadis fait connaissance avec le grand mal: le cancer. Aujourd’hui, elle soutient les autres qui doivent le croiser aussi. Mais pour elle, l’espoir est toujours là.
C’est en 1991 que Mme Morin a senti une bosse sur un de ses seins, à l’âge de 45 ans. « Ma sœur est décédée du cancer du sein, alors j’ai eu peur et je suis tout de suite allée consulter. Après des examens, on a trouvé un cancer et j’ai subi une ablation du sein. Mes ganglions ont été atteints aussi, alors j’ai dû avoir de la chimiothérapie », raconte Mme Morin.
Celle-ci se rappelle que ses traitements lui causaient de terribles maux de cœur. Heureusement, elle est guérie aujourd’hui. « J’ai eu peur, mais je n’ai pas eu de récidives. J’ai perdu des amies qui étaient malades et j’ai connu beaucoup de gens qui ont traversé cette épreuve. »
Mme Morin se souvient de son conjoint de l’époque qui l’a soutenue tout au long de son parcours vers la guérison. « Sans lui, je ne serais pas passée au travers! Je ne dirais pas que me suis battue contre la maladie, parce que nos armes ne sont pas adéquates quand on est malade, mais je pense qu’on doit garder le moral. »
Prévenir et consulter
C’est lorsqu’elle a fait l’autoexamen des seins que Mme Morin a senti une bosse. Elle rappelle donc de toujours le faire et de ne pas attendre pour consulter. Elle passe des mammographies chaque année. « Il faut être vigilants et faire confiance à la recherche. Aussi, on doit garder espoir. »
Question d’aider les autres et de donner des conseils de prévention, Mme Morin œuvre depuis plusieurs années à la Société canadienne du cancer. Jusqu’à tout récemment, celle-ci était responsable du centre de service de la Société à Mont-Laurier. « Je m’occupais de prêter des prothèses ou des perruques. Je donnais beaucoup de conseils et j’étais à l’écoute des gens qui appelaient. Je pense que quand on a aussi vécu une épreuve comme ça, on a de l’empathie. On a une bonne idée que ce que les autres peuvent vivre », raconte celle qui s’est impliquée de nombreuses années dans le Relais pour la vie.
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