Exposition à Rivière-Rouge
La femme mise de l’avant par Sophie Turcot
L’artiste Sophie Turcot présentera son exposition Sérendipité au Centre d’exposition de la Gare de Rivière-Rouge dès le 9 octobre. Cette illustration du consentement et de la liberté des femmes sera représentée sous forme de dessin.
La sérendipité est la capacité, l’aptitude à faire par hasard une découverte inattendue et à en saisir l’utilité. Pour la création de cette exposition, le processus utilisé fut de réunir les conditions qui ont permis d’inviter la sérendipité à révéler les sujets.
« Dans mon processus créatif actuel, le féminisme s’impose, mais avec les ingrédients ainsi réunis, les concepts se sont révélés sans les chercher », soutient l’artiste de Mont-Laurier.
Originaire de Rivière-Rouge, Mme Turcot enseigne à la Polyvalente Saint-Joseph de Mont-Laurier.
Deux formes
Ainsi, deux formes distinctes seront représentées: d’abord La Boîte, métaphore d’un certain enfermement, d’un lien inextricable avec le foyer. Puis dans un deuxième temps, le thème de la séduction relié à la transparence qui nous ramène quant à lui, au consentement. Dessins de corps de femmes au fusain sur toile brute de grand format, créent dans l’espace une relation et un engagement physique du regardeur. « Mon but est d’aussi pouvoir discuter avec les gens. J’illustre ces sujets de façon ouverte pour susciter la discussion. Le consentement est partout », soutient-elle.
La Boîte et ses angles
Tel qu’expliqué par l’artiste multidisciplinaire, La Boîte suggère un certain enfermement de la femme dans sa condition de gardienne du foyer. « Une charge mentale, une idée culturelle restreignante et un engagement tel que si l’on compare avec les hommes en général, n’est pas équitable, mais pourtant universel. » Cette œuvre est une installation de cinq œuvres suspendues et au plancher, de manière à former une boîte dans laquelle on pourra pénétrer pour observer.
Action de grâces
Dans un deuxième temps, elle aborde le sujet de la séduction traitée en transparence de manière à soulever le sujet du consentement avec une fresque de 12 pieds de long, représentant sept femmes dans des positions illustrant une grâce au lieu de suggérer une certaine consommation de l’image de manière sexualisée. Cette œuvre est représentée sur toile brute, dessin au fusain et crayon.
L’exposition sera présentée jusqu’en décembre prochain.
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