Les démarches entreprises bientôt
Fin de l’agglomération La Macaza – Rivière-Rouge?
Naturellement et sans discorde, La Macaza et Rivière-Rouge décident de mettre un terme à l’agglomération qui les unit depuis des années. Personne ne perd rien au change, affirment les deux partis. Il faudra user de patience pour la finalisation du projet.
Le projet adopté par les conseils municipaux respectifs au cours des dernières semaines se met en branle. La directrice générale de Rivière-Rouge, Louise Chartrand, élabore le projet à L’info. « On vient de créer une régie administrative, mais ce que l’on veut, c’est une régie complète. Quand La Macaza a accepté la régie administrative, c’était sous condition qu’un jour l’on devienne, dans un avenir rapproché, une régie complète. »
Sortir de l’agglomération était aussi une priorité pour La Macaza, « un non-sens pour elle », ajoute Mme Chartrand.
Ce que d’ailleurs confirme la mairesse de La Macaza, Céline Beauregard, en disant: « Ça ne demande pas une agglomération, mais plutôt une entente intermunicipale », faisant référence au Service incendie qui gruge 3/4 du budget annuel de l’agglomération. Les autres services, comme le parc Liguori-Gervais, le centre d’exposition de la gare et le Carrefour Desjardins, tout à Rivière-Rouge, ne sont pas d’une grande utilité pour La Macaza. Une simple entente suffit.
Un des points forts de la mairesse Beauregard est le pouvoir décisionnel que possède la Ville, notamment pour ledit Service incendie, sur sa municipalité. Comme Mme Chartrand, elle rappelle que les municipalités sont en constante évolution, que les besoins d’argent, les façons de calculer, les responsabilités sont à revoir.
Plan d’action nécessaire
Le ministère des Affaires municipales et de l’Habitation (MAMH) a été approché vers la dernière semaine de juillet par visioconférence. Des résolutions de soutien administratif et technique ont été exigées de la part des conseils municipaux, chose faite lors des dernières séances. De là, un projet de loi privé pourrait voir le jour, une première au Québec dont jouiraient les deux municipalités.
Le ministère a dit que c’est tellement politique, qu’il va nous aider, mais il a aussi dit qu’il nous faudra
des appuis politiques. – Céline Beauregard, mairesse de La Macaza
Dès le retour de vacances des personnes concernées dans le projet, un plan d’action sera élaboré: il permettra de définir les livrables dans le temps.
« Ça ne sera pas quelque chose de facile: depuis que je suis mairesse, je regarde ce que veut dire “agglomération” et comment on aligne ça, en connaitre les termes et tout. J’avoue que ça ne sera pas à facile à dissoudre. »
La mairesse espère que la dissolution aura lieu avant l’élection municipale à l’automne 2021, car après tout, c’est eux qui pilotent le projet et en connaissent les moindres maillons.
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