Un comité de relance mis sur pied à Rivière-Rouge
Rivière-Rouge annonce la mise en place d’un comité de relance économique composé de la Ville, de la Société de développement commercial (SDC) et « divers acteurs importants du milieu » pour le déroulement de l’après-crise.
Avec les mesures économiques des gouvernements mises à la disposition des municipalités, de belles initiatives de relance vont surgir afin de permettre du soutien aux entreprises et commerces locaux estime la Ville. Certains espèrent « un redémarrage économique plus que stimulant » mentionne le communiqué de la Municipalité en date du 23 avril.
« Nous souhaitons reprendre rapidement nos activités dès que la crise sera terminée, mais il faut le faire de façon intelligente et responsable. Nous désirons travailler dans l’optique d’accompagner les entreprises, en se basant sur des orientations communes tout en étant soucieux de la santé de la population et en favorisant l’achat local pour une économie de proximité », souligne le maire Denis Charette.
Le comité compte suivre les directives de la Santé publique dans sa façon de faire. « Ici, à plus petite échelle, il y aura des règles à respecter. Quand les commerçants le font correctement, je pense que l’on est gagnant. » Comme exemple, le maire indique que les commerces ouverts pendant la pandémie ont appliqué des mesures d’hygiène qui furent respectées et qui n’ont pas mené à des cas supplémentaires de la COVID-19 dans la région.
Des commerces en difficulté
La question se pose: il y a des commerces dits non essentiels qui connaissent de sérieuses difficultés financières? « En communication avec le président de la SDC [Pierre Bousquet, opérateur du Tim Hortons], il me relatait, sans me dire quels commerces, que certains trouvent la situation très dure et que même certains fermeraient leurs portes », déclare sans ambages le maire.
Denis Charette souhaite que les commerçants en difficulté demanderont de l’aide pour sortir de la situation. « De la Maison de l’entrepreneur, de la SADC d’Antoine-Labelle, il existe des mesures et comme tous les entrepreneurs du Québec, nos commerçants ont aussi droit de solliciter les programmes. Au-delà de 250 entreprises ont joui de leurs services dans la région. On répond vite pour donner suite », indique le maire.
Quant à la Ville, outre les incitatifs financiers déjà annoncés, elle regarde en ce moment son règlement sur la gestion contractuelle pour voir comme elle peut mousser encore plus l’achat local. « La loi nous oblige à certaines restrictions, mais nous avons une certaine latitude et l’on analyse comme on le peut pour privilégier ou favoriser l’achat local », explique M. Charette.
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