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Bilan de la saison de motoneige dans les Hautes-Laurentides

Publié le 20 avril 2020 par Kathleen Godmer

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Kathleen Godmer

Journaliste | kgodmer@inmedias.ca

Commencée un peu plus tard qu’à l’habitude à cause des caprices de dame nature et terminée abruptement en raison de la COVID-19, la saison de motoneige 2019-2020 aura tout de même été grandement appréciée et des plus profitables pour la région.

Bilan de la saison de motoneige dans les Hautes-Laurentides

Quelques clubs situés plus au nord ont débuté leur saison vers le 18 décembre 2019. Toutefois, avec les verglas et la neige lourde reçue en début de saison, certains ont dû recourir à des pelles mécaniques, et a beaucoup de bénévolat, pour couper les branches et nettoyer les sentiers afin de pouvoir offrir sécurité et qualité aux motoneigistes.

Le sentier Trans-Québec 63 (parc linéaire), habituellement ouvert pour la période des Fêtes, a officiellement été ouvert le 4 janvier. « L’ouverture de nos sentiers par plusieurs clubs alors que l’enneigement était insuffisant dans d’autres régions a attiré de nombreux motoneigistes. L’enneigement a été constant tout au long de la saison, ce qui a permis d’offrir des sentiers sécuritaires de qualité, ce qui fait la réputation de notre région. Cette année, les paysages étaient particulièrement époustouflants », a raconté Denise Grenier, présidente de l’Association des Clubs de Motoneigistes des Hautes-Laurentides.

Durant la semaine de la sécurité en motoneige (18 au 26 janvier), les patrouilleurs provinciaux de la Fédération des Clubs de Motoneigistes du Québec (FCMQ) accompagnés de la Sûreté du Québec ont été présents afin de sensibiliser les motoneigistes aux pratiques sécuritaires à adopter en motoneige. @R:L’événement « portes ouvertes sur les sentiers de motoneige » a également attiré de nombreux motoneigistes tant locaux que de l’extérieur, l’accès aux sentiers de motoneige étant gratuit pour cette fin de semaine.

Économie régionale

La pratique de la motoneige est un apport économique important pour la région et permet à de nombreux entrepreneurs de maintenir en emploi plusieurs personnes qui se verraient en chômage durant la période hivernale. Le nombre des emplois générés dans les Hautes-Laurentides est estimé à 497. Il faut aussi penser aux retombées monétaires dans les établissements touristiques, pourvoiries, commerces, et autres.

« Nous avons constaté une importante augmentation de l’achalandage motoneige cette année. Il y a eu augmentation du nombre d’accès trois jours et sept jours vendus par les huit clubs de motoneigistes des Hautes-Laurentides. Plusieurs régions ont eu peu de neige ou elle est arrivée tardivement. Dans la région, ça a été plus régulier, ce qui a fait une différence importante et joué en notre faveur », a mentionné Mme Grenier.

« Ça a bien commencé. On a eu de la neige et jusqu’à la mi-mars, c’était vraiment bien, mais à cause du virus on a perdu les deux dernières semaines. Même si on était en fin de saison, on peut dire que ça a occasionné certaines pertes. On aurait été capable de continuer. Ici, on aurait pu facilement être à 60% rempli. J’ai parlé avec d’autres qui ont des pourvoiries et on s’entend qu’on s’en sort quand même bien », a expliqué Sébastien Dumoulin de la pourvoirie Mekoos.

Bien que la saison n’ait connu aucun incident majeur qui aurait pu la compromettre, elle s’est terminée prématurément le 21 mars, suite à la consigne gouvernementale de fermer les sentiers de motoneige.

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