Les Véroniquois ne veulent pas perdre leur camping
Chose certaine concernant l’annonce de la vente du camping du secteur Sainte-Véronique de Rivière-Rouge, c’est que ses citoyens y tiennent et qu’ils voient d’un mauvais œil le geste de la Ville qui a mis en vente le site. La rencontre citoyenne du 27 janvier a soulevé des passions.
Dans l’édition du 22 janvier de L’info du Nord disponible sur le site Web, Rivière-Rouge annonçait qu’elle voulait se défaire du camping en raison des coûts. La Municipalité, estimant qu’il n’est pas dans les compétences de la Ville de gérer une infrastructure de la sorte, juge qu’un promoteur serait mieux placé pour investir les sommes nécessaires afin de mettre à niveau les installations. La Ville se défend de mettre en vente la montagne, la plage et le site où se tiennent les spectacles d’été.
Le maire Denis Charette était accompagné des conseillers municipaux, de la directrice générale, de cadres de la Ville et de représentants dudit camping lors de la rencontre d’information avec la population le 27 janvier. L’événement, qui devait se donner sur 90 minutes, aura duré près de 3 heures.
Le maire a présenté chiffres et arguments favorables à la vente. Malgré le retrait d’un bâtiment appartenant à la Ville d’une éventuelle transaction, la liste des travaux de mise à niveau s’élève encore à 1,3 M$.
Tour à tour, des citoyens comme des commerçants et utilisateurs du camping ont pris place devant le micro pour poser des questions, apporter des solutions, etc. On a suggéré une gérance du camping via une coopérative pour donner une pause à la Ville afin de mieux réfléchir à ce geste qui pour à peu près tous les Véroniquois sonnerait le glas sur la communauté.
Dans l’assistance, outre l’ancien conseiller municipal Denis Lacasse, son ancien collègue Yves Sigouin a pris le micro à quelques reprises, tandis que Lucien Brien, compositeur de chansons connues, a chanté son amour du site par la voix d’une dame, car empêché par un problème auditif. Il a résumé les interventions de ses concitoyens.
« Au lieu de vendre à la hâte cet immense potentiel patrimonial à des intérêts privés nullement intéressés par la santé économique locale, pourquoi ne pas prendre le temps de trouver les solutions qui pourraient bénéficier au secteur Sainte-Véronique, qui en a grandement besoin, et à l’ensemble de Ville de Rivière-Rouge? Autre question: les Parisiens applaudiraient-ils la mairie de Paris de vendre la tour Eiffel? Vendre le camping Sainte-Véronique, comment osez-vous? »
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