Un commerce pourrait écoper de la fermeture de la Trans-Québec 63
Suite à l’annonce à la fin de l’été de la césure nette d’un tronçon du sentier Trans- Québec 63, le Dépanneur et Resto-Bar de l’Aéroport à La Macaza se retrouve dans une impasse. Les propriétaires ont espoir qu’un sentier pourra mener les motoneigistes jusqu’à leur commerce qui emploie une dizaine de personnes.
Jean-François Plouffe, copropriétaire du commerce avec sa conjointe Caroline Fortin, ne se réjouit pas de la situation. « Ce n’est pas la première fois que ce propriétaire ferme la piste de motoneige. C’est sûr que ça va me faire très mal cet hiver, mais on va faire ce que l’on peut pour ouvrir les quelque 4,5 km jusqu’ici ».
Malgré une ouverture espérée, le propriétaire sait très bien que son commerce, situé sur le chemin du Lac-Chaud face à l’Établissement de La Macaza, est actuellement un cul-de-sac. Il a bon espoir qu’un sentier mènera les motoneigistes vers son commerce. Mais encore rien de couler dans le béton. « On le souhaite beaucoup, c’est sûr. Quelques-uns vont venir, mais on n’aura pas nos 50 ou 60 dîners par jour à servir », mentionne-t-il.
Tant de repas représentent une somme importante pour la gestion du commerce et la vie dans le quotidien du couple qui a pris possession de l’immeuble il y a à peine deux ans. Au Dépanneur et Resto-Bar de l’Aéroport La Macaza, on trouve aussi cinq chambres à louer qui affichent régulièrement complet l’hiver.
Le couple espère trouver une solution avec l’aide du Club sportif les Francs Nord Macaziens et de la Municipalité de La Macaza, bien qu’il s’attend à devoir débourser des centaines de dollars à chaque tempête de neige pour ouvrir le tronçon de L’Ascension à chez lui. « Mais pas à toutes les tempêtes de neige, ça me coûterait trop cher… », dit M. Plouffe.
Il en veut au propriétaire du terrain qui a fermé l’accès aux motoneigistes sur son terrain. « La Municipalité essaie de son côté de faire des choses, mais bon, il est chez lui. Il est dans son droit même s’il brime tout le monde ».
Dans son établissement, il y a près de dix salariés, dont une personne à temps plein qui travaille dans le dépanneur.
Le mot est tombé: dépanneur. Est-ce que la situation pourrait affecter le dépanneur? « Ça va toucher à tout. On va se démener pour attirer du mieux que l’on peut les gens vers ici. Nous prévoyons de mettre des pancartes à l’intersection du sentier de L’Ascension pour les rediriger vers nous. On n’a pas bien le choix, disons-le. »
Jean-François Plouffe n’est pas découragé, il a confiance en une solution, mais elle n’est pas tangible pour l’instant.
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