Terpene Factory s’amène dans la zone industrielle
L’entreprise Terpene Factory s’implantera dans la zone industrielle de La Macaza avec son centre de production de cannabis dès 2020. Un projet de plusieurs millions de dollars qui créera une centaine d’emplois et « apportera de gros plus pour la Municipalité tout en respectant le milieu » a assuré la mairesse Céline Beauregard lors de la séance d’information le 22 octobre. « C’est une très bonne nouvelle pour nous », estime l’élue qui a d’abord présenté l’historique du projet à la soixantaine de Macaziens et de gens de la région qui étaient présents pour en apprendre plus sur le projet et questionner les …
« Ils nous ont présenté leur projet, leur méthodologie de production et l’on a fait nos vérifications avec notre avocat pour une entente. Toutes les démarches ont été faites pour s’assurer que l’on respectait entre autres l’environnement de la municipalité en plus d’être accompagné pour d’autres recherches nous permettant de finaliser le tout. La question environnementale et les nuisances ont été au cœur des préoccupations et des négociations », a expliqué la mairesse.
L’entente de la Municipalité avec l’entreprise privée est présentement sous scellé et sera disponible via l’accès à l’information probablement en 2020 alors que les travaux seront avancés.
Travailler la génétique
Terpene Factory, dont Jean-François Lapointe est le président, Alexandre Gauthier-Sigouin le vice-président et François Sarrazin le producteur en chef, vise un produit de qualité, au-delà de ce qui est offert à la Société québécoise du cannabis (SQDC). « On vise la pharmaceutique en phase II par des méthodes de production à la fine pointe de la technologie », explique M. Lapointe.
La phase I, sera essentiellement la construction et la mise en place de tout l’équipement. En phase II, l’entreprise moderne aura un laboratoire d’extraction pour la recherche et le développement afin d’exporter en Europe et un peu partout, visant des travaux en pharmaceutique.
La phase I emploiera une douzaine d’employés après la construction du bâtiment. La phase II créera près de 100 emplois, dont une dizaine spécialisée.
La vision de l’entreprise repose sur le développement économique, un projet annexe et la construction de logements.
Pas d’odeur
Il faut souligner que l’entreprise n’entend pas avoir une production en serre, qui dégage des odeurs fortes, mais plutôt en entreprise fermée où plusieurs filtreurs à air de qualité seront aménagés dans les chambres.
« Ce qui distingue notre usine, tout comme celles de Lachute, de Saint-Eustache et de Laval, c’est que c’est une culture intérieure et non des serres comme les entreprises qui sont présentes dans les médias et dégagent des odeurs […] notre système de ventilation est à la fine pointe des procédés de production […] », indique le président.
« Pour assurer la qualité de notre produit nous devons absolument conserver l’air ambiant dans notre usine […] six procédés de filtrage seront présents pour éliminer le peu d’air qui sortira. Je vous garantis qu’il n’y aura pas d’odeur. »
– Jean-François Lapointe
L’écologie figure aussi dans les plans de l’entreprise qui, même avec un puits artésien, va récupérer son eau par un système de filtration et sera éclairée via un système D.E.L.. La mairesse a ajouté que « l’investissement de la Municipalité concernant l’installation de l’électricité, Hydro-Québec a officiellement indiqué que le montant investi sera entièrement remboursé par Hydro-Québec lors d’un branchement par une entreprise ».
Une quinzaine de personnes présentes ont déposé leur candidature pour y travailler à la fin de la rencontre. En terminant, la mairesse avait ceci à partager: « Nous agissons en toute transparence et nous tenions à ce que nos citoyens aient toute l’information quant à ce projet ».
Le projet en bref
L’entreprise s’installera à La Macaza, sur le chemin Roger-Hébert, dans la zone multiactivités, à mi-chemin entre l’écocentre et l’aéroport international La Macaza–Mont-Tremblant.
Pour la phase II, le bâtiment couvrira 125 000 pieds carrés (au moment d’écrire ces lignes), emploiera plus de 110 personnes, produira 10 tonnes de cannabis annuellement avec un investissement de plus de 50 M$.
Les mesures d’atténuation de bruits, d’énergie et d’odeur se déclinent ainsi: des systèmes CVAC (BioCell et AstroCell), des filtres HEPA optimisés, une filtration au charbon, un système de purification aux ultraviolets dans une production en bâtiment clos avec de l’équipement et dispositifs à faible émission de bruit.
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