Philippe Brach est en amour fou avec L’Ascension
L’auteur-compositeur et interprète Philippe Brach a mis la main sur une demeure à L’Ascension il y a quelques mois. Même s’il voyage régulièrement, surtout vers Montréal, il avoue qu’il ne pouvait trouver mieux.
« Honnêtement, c’est le spot! Je n’étais jamais allé là de ma vie, je ne connaissais personne qui reste là. J’ai pris la décision de m’installer à L’Ascension, car ça me semblait étranger, ce quelque chose d’inconnu que j’aime », exprime d’emblée celui qui a été récipiendaire à l’ADISQ 2018 de cinq Félix. L’Ascension c’est aussi pour lui le choix idéal avec la nature qui lui rappelle son Saguenay natal.
« C’est un retour aux sources quelque part. Ça m’a toujours branché. Ma carrière fait qu’indubitablement, je commence à aller à Montréal d’où je pars pour des shows, des tournées. Oui, la vie va toujours me ramener à Montréal, mais je n’en ai pas besoin tant que ça », dit-il. La distance ne le dérange pas expliquant que deux heures et quart de route, c’est toujours mieux que cinq, faisant référence au Saguenay.
Il poursuit sa déclaration d’amour au petit village d’à peine 830 citoyens. « C’est tombé comme ça: j’ai vu l’annonce, vu le spot et je me suis dit OK. Ça me parle aussi, car c’est bien perdu dans les bois. Même genre d’écosystème que l’on avait au chalet quand j’étais tout jeune. On passait six mois dans le chalet près du bord du lac. Je ne suis pas trop dépaysé, bien que je ne savais pas trop dans quelle communauté je m’en allais. Souvent, il a des villages où tout est bien ancré. Tout ça pour dire que j’aime L’Ascension », raconte l’artiste.
Homme de mots
Philippe Brach (de son vrai nom Philippe Bouchard) offrait son dernier spectacle le 14 octobre après sa plus récente tournée et cinq ans de musique « folles et nutritives ». « C’est pour le trip. On est dans la démarche créative. Après je pars en Afrique, puis je tombe dans la littérature jeunesse et une émission pour enfants. Je prends une pause de musique pour aller créer dans d’autres univers de culture ». Soulignons que Philippe Brach a étudié en technique de production télévisuelle au Cégep de Jonquière.
Outre une influence majeure du cinéma, il souligne qu’une pièce de théâtre de l’homme de lettres saguenéennes Martin Giguère a eu une forte impression sur lui à 15 ans. « Ça m’a complètement traumatisé dans le bon sens. Je me souviens d’être sorti en voulant faire de quoi de mes mains, de ma peau », raconte-t-il.
Il a depuis enchaîné les albums, les prix de chansons et de compositions, etc. D’ailleurs, il était en spectacle à Mont-Laurier en 2018.
S’impliquer dans la communauté
On peut parler de tout avec Philippe Brach: des poissons semblables de la Rouge et du Saguenay comme la santé de la musique et des salles de spectacles au lac. À savoir s’il désire s’impliquer dans sa nouvelle communauté, il lance un oui franc.
« J’ai vraiment l’intention de m’impliquer dans les années à venir, c’est certain. C’est quelque chose qui me tient à cœur. Je ne sais pas encore comment, mais je veux le faire », indique-t-il.
Philippe Brach a trois albums sur le marché. Chronologiquement: La Foire et l’Ordre (2014), Portraits de famine (2015) et l’acclamé Le Silence des troupeaux (2017).
« Ça fait quelques mois que je suis à L’Ascension et je suis fier Ascensois. »
-Philippe Brach
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