Le résultat du référendum s’avère négatif
Un bon nombre de personnes habitant les zones résidentielles 21, 22, 23 et 24 se sont prévalues de leur droit en votant le 15 septembre sur la nouvelle réglementation en lien avec la modification de la réglementation touchant, entre autres, à l’implantation de places d’affaires et la construction de certains types d’habitation. La Ville considère que le dossier est clos. Mais pour combien de temps?
Les résultats des référendums sont par ailleurs disponibles sur le site Web de la Ville. Tous de majorité négative, retenons que le taux de participation a été assez fort avec 57,6% pour la zone 21, 62,4% pour la zone 22, 50% pour la zone 23 et 63,6% pour la zone 24.
« Ça n’a pas passé, c’est négatif, lance le maire de Rivière-Rouge Denis Charette dans son bureau. La réglementation n’a pas été acceptée. Au niveau de la Ville, c’était une démarche, car ce n’est pas une ou deux personnes qui nous sollicitaient pour une modification réglementaire, mais plusieurs demandes en lien avec le travail automne et aussi de la construction résidentielle, du duplex. Nous, on avait avancé de ce côté, mais l’objectif était que les gens se prononcent. Des pours et des contres sont venus et ça a justifié la tenue de ce référendum. »
Le maire trouve dommage ces résultats surtout, dit-il, que la tendance au niveau du développement de l’emploi sur le territoire se fait beaucoup par le travail autonome. « C’est une bonne opportunité d’avoir des travailleurs autonomes qui peuvent, entre autres, augmenter notre richesse foncière par des taxes commerciales. Les gens nous ont apporté des arguments comme quoi il y a des locaux vides. La question que l’on doit se poser, c’est pourquoi ils sont vides et que les gens travaillent à la maison plutôt que dans des espaces ayant pignon sur la rue? »
Le maire déplore aussi le refus de la création de la zone 30, ce secteur résidentiel qui aurait permis la construction d’un nouveau modèle résidentiel, un qui serait meublé de duplex, mais aussi la construction de maisons unifamiliales souvent à moindre coût.
« Encore là, c’est une nouvelle tendance, parce que les coûts sont moins élevés par un partage des coûts des jumelés et ça aurait apporté encore une richesse foncière à la Ville en y atténuant la charge, dit-il. C’est un peu la déception au niveau de la Ville. Mais comme l’arrosage au BTI, on va respecter le choix de la population. »
Une question qui reviendra?
La population peut-elle craindre le retour du spectre de cette réglementation dans un futur rapproché?
« Il faut s’attendre, en 2022 ou 2023, que le gouvernement, qui tient actuellement une commission sur l’aménagement du territoire, procède à des changements. On dit dans les corridors que le Ministère va obliger la densification des municipalités », explique le maire.
Denis Charette ajoute que l’orientation gouvernementale sur l’aménagement du territoire spécifie que des municipalités doivent densifier l’ensemble de ses services ou augmenter la proximité des services d’aqueduc et d’égout.
Le débat de 2019 va donc peut-être revenir en 2022, mais par obligation ministérielle.
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