Vagues de vandalisme: les bons gestes à faire
Des vagues de vandalisme surviennent épisodiquement dans les municipalités. La Sûreté du Québec (SQ) n’est pas toujours avisée, la population se tournant plutôt vers les réseaux sociaux ou la Ville. Labelle est un exemple ces temps-ci, bien que la SQ n’ait pas reçu de plainte formelle.
Le sergent Marc Tessier, aux communications de la Sûreté du Québec, indique qu’aucune plainte n’a été reçue du côté de Labelle. Pourquoi alors L’information du Nord reçoit régulièrement des photos et courriels de méfaits perpétrés dans la petite municipalité?
« S’il y a une vague de vandalisme sérieux, je fais suivre un communiqué de prévention aux médias. C’est certain que si c’est sérieux, je serai avisé », explique le sergent.
Les gens ont d’abord le réflexe de signaler une observation à la municipalité qui par la suite transmet les informations à la SQ. Toutefois, ce sont les policiers que l’on doit joindre en premier lieu. Quand ils téléphonent et qu’ils demandent aux policiers de porter une attention particulière sur telle chose, la SQ n’ouvre pas de dossier opérationnel. « C’est un signalement sans plainte ».
Du savon dans la fontaine
L’exemple du savon versé dans la fontaine près de la statue du curé Labelle est un exemple d’acte de vandalisme qui n’a pas été rapporté à la SQ. « Ce n’est pas comptabilisé, c’est difficile de savoir. Souvent nous avons un signalement, on nous informe de la situation et nous faisons des patrouilles sélectives ou préventives dans le secteur, mais les gens ne portent pas de plaintes officielles. Au niveau statistique, c’est difficile à voir », explique le sergent Tessier.
Oublier les réseaux sociaux
Afin de faciliter le travail des policiers et peut-être freiner une vague de vandalisme plus rapidement, le sergent Marc Tessier préconise un message de prévention et de simples gestes.
« On aime mieux prendre l’information quand même au niveau policier que de l’apprendre par la suite. Souvent les gens ont le réflexe de mettre les méfaits sur les réseaux sociaux sans appeler la police. Pour nous, au niveau des enquêtes, c’est plus difficile, car on ne le sait pas. Les médias sociaux ce n’est pas le premier réflexe que l’on doit avoir, mais plutôt de nous appeler », souligne-t-il.
Les gens qui ne veulent que donner de l’information sous couvert de l’anonymat peuvent le faire en composant le numéro de la centrale d’information criminelle au 1-800-659-4264. « À ce moment, les informations sont transmises directement au poste en question. Il y a toujours des suivis sur les informations que l’on reçoit », conclut Marc Tessier.
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