Du travail ardu pour contrer la propagation du myriophylle à épi
Le Regroupement des associations pour la protection des lacs et cours d’eau des Hautes-Laurentides (RAP-HL) tenait son forum annuel le 18 août. L’essentiel de la rencontre abordait un sujet des plus préoccupants: celui du myriophylle à épi (MàÉ), une plante aquatique envahissante présente dans la région.
La rencontre a permis de mettre les pendules à l’heure dans cette lutte qui demande beaucoup d’efforts pour les associations de lacs, le ministère de la Faune et les organismes, dont le Conseil régional de l’environnement (CRE) Laurentides qui a fait état des résultats préliminaires de 2018, incluant au total ceux de 2017.
Au total 93 lacs ont été visités en compagnie de 132 bénévoles et les signalements de lacs affectés (une quarantaine dans les Laurentides) ont été répertorié. S’ajoutent 110 protocoles de caractérisation, 129 fiches d’identification et 128 clés d’identification.
Le CRE a visité 20 débarcadères et 9 plages localisés sur 25 lacs, 15 stations de lavage et sensibilisé 1 444 usagers. Il a par ailleurs distribué 22 896 guides sur la MàÉ et 192 brosses avec autocollants.
Objectifs
Les objectifs sont de limiter la propagation de la plante envahissante et prévenir son introduction dans de nouveaux plans d’eau, de tenir des campagnes de sensibilisation et d’avoir une surveillance et un suivi par les riverains. Une coordination des principaux groupes d’usagers et un forum régional sur les PAEE (plantes aquatiques exotiques envahissantes) sont mis de l’avant.
Le CRE croit que tout passe par une meilleure connaissance, donc une communication efficace via les municipalités et les associations de lacs. Cela ne veut pas dire que l’organisme ne bouge pas sur le terrain. Elle a apporté son support pour l’identification de la MàÉ et le myriophylle indigène non envahisseur comme le premier. Le MàÉ n’a aucun prédateur dans nos lacs.
En ce qui concerne le contrôle de la croissance de la plante, le CRE souligne qu’il n’a pas les ressources pour faire la recherche. «C’est vraiment le rôle du ministère de la Faune, dit la biologiste Mélissa Laniel. C’est à lui qu’il faut demander des travaux de recherche pour mieux comprendre ce que l’on doit faire dans les lacs. C’est pourquoi on veut tenir un forum pour faire la lumière sur le contrôle et présenter les recherches en lien avec ça.»
Le ministère de la Faune est sollicité de près. Mais il n’est pas seul à se joindre à la lutte contre le MàÉ: le fédéral a financé 100 000$, le régional 154 000$ et 86 000$ provenaient de bénévoles et experts pour un projet de 340 000$.
Soulignons que les Laurentides c’est près de 10 575 lacs sur une superficie de 22 410 km carrés et qu’il n’existe qu’environ 300 associations de lacs et 10 regroupements.
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