Des parents proposent de réaménager des classes au Tremplin
Ça ne fait pas l’unanimité le transfert de jeunes élèves de Labelle vers l’école secondaire Curé-Mercure de Mont-Tremblant.
Lors de leur présentation de la Planification de la répartition de la clientèle et des scénarios de la commission scolaire pour 2018 à 2021, les commissaires ont abordé les principes généraux, les critères, le portrait de la clientèle, la cohabitation entre les différents projets éducatifs dans les écoles de la région.
Parmi les commissaires, le maire de Labelle Robert Bergeron prend place, mais non comme élu. « Je suis ici pour écouter les parents, prendre connaissance de leurs volontés et, après, je me positionnerai comme commissaire », a-t-il affirmé.
Le directeur de la Commission scolaire des Laurentides (CSL), Bernard Dufourd, après, entre autres sujets, avoir présenté sommairement la mission de l’organisme, avance des prévisions de la clientèle de 2018-2021. Il faut souligner que pour l’école La Relève de La Minerve tout va bien, pas de surplus prévu.
Capacité d’accueil
« Si l’on respecte nos capacités d’accueil, dictées par le ministère, la capacité fonctionnelle est une chose différente. On prévoit que l’an prochain, on a 31 enfants en 2018-2019 pour lesquels on n’a pas de place ici », partage M. Dufourd. Et ainsi de suite, entre 2019 et 2021, il manquera d’espace pour 26 élèves par an. En 2021-2022, la place manquera pour 18 enfants et enfin, en 2022-2023, 11 élèves ne pourront aller à l’école Le Tremplin une fois de plus pour les mêmes raisons.
Au Tremplin, on estime donc que l’année prochaine, il manquera deux classes pour accommoder le surplus d’élèves.
Le doute plane
Une mère les chiffres avancés par M. Dufourd remarquant qu’ils ne reflètent pas la réalité. Étonnamment, il lui a répondu dans l’affirmative, car les enfants de Labelle fréquentant La Relève sont au nombre d’élèves en surplus. Une enseignante a enchainé en déclarant: « Je suis déçue de voir ça », précisant qu’elle n’a rien contre le projet avancé, « mais ça fait quatre ans que l’on essaie de travailler, que l’on a vu le dépassement et c’était nos chiffres qui étaient réalistes. » Une autre enseignante a fait ses devoirs en disant que l’on pouvait réorganiser « les murs » de certaines classes afin de créer l’espace nécessaire qui permettra la rétention des élèves. « On peut répondre aux critères du ministère. »
D’autres propos soulevés dans le mémoire d’une mère, Nancy Laramée, ont fait réfléchir avec des chiffres et des statistiques sur la faisabilité du projet. Du bon grain à l’exercice de consultation. La femme remarque aussi qu’à un coût minimum, les classes peuvent être aménagées selon les standards du ministère.
La solution finale
Si la Commission scolaire des Laurentides cherche des solutions pour aider les petites communautés, défavorisées ou non, à voir leurs enfants à l’école, de toute évidence, quelques-unes ont été avancées à Labelle, à la rencontre précédente à Mont-Tremblant. La CSL reconnait que le projet présenté n’est peut-être pas la meilleure solution, de là les consultations publiques. Bernard Dufourd a confié que les commissaires déposeront les résultats des consultations le 28 mars prochain.
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