Lucy-France Dutremble présente La Veuve de Labelle
L’histoire s’amorce à Labelle en 1968 alors que Rose-May Cédilotte, âgée de 37 ans, est veuve depuis qu’elle en a 18 ans. Elle vit bien et est en amour, mais ses habitudes de vie sont chamboulées lorsqu’elle se rend, l’année suivante, au légendaire festival de musique rock, celui de Woodstock, avec sa grande amie Flora. De l’acide (LSD) ingurgité sur place amène son amie à un hôpital psychiatrique. « Plusieurs fils se dénouent alors, et un revirement de situation totalement inattendu risque de changer le destin de Rose-May », raconte le communiqué à propos du livre.
Par souci des détails décrivant l’époque de l’histoire, il fallait demander à l’auteure si elle connaissait en premier lieu notre région. « C’est que j’adore le coin, j’y suis allé souvent. La sœur de mon conjoint a déménagé dans un condo, mais elle restait sur la rue du Couvent à Labelle », a-t-elle répondu. Quand elle amorce un nouveau roman, Lucy-France Dutremble arrête toujours son choix sur une localité où se déroule le récit. « Ensuite, je fais mes recherches et je me mets à l’écriture », dit-elle. Écrivant le printemps, l’automne et l’hiver, elle consacré l’été au travail de recherche.
L’auteure de Sorel-Tracy adore écrire des romans d’époque et les précédents ouvrages en font foi. « Je n’écrirai jamais un roman qui se passe aujourd’hui. J’aime trop faire la recherche qui me fait apprendre beaucoup. On peut dire qu’un roman historique, c’est 50% de recherches et 50% d’écriture. »
Doit-on s’attendre à une suite de La Veuve de Labelle comme ce fut le cas pour son livre à succès La Vieille laide ? Mme Dutremble dit non, car il y a déjà un roman qui s’en vient et elle planche actuellement sur un autre, son 11e. Le premier se déroulera à Wickham dans le comté de Drummond dans les années 1930 tandis que celui en processus de création se passe en 1947 à Saint-Christophe-d’Arthabaska.
Succès
Avec 38 000 exemplaires vendus (en octobre dernier), son succès est évident. Comment l’expliquer ? Elle l’attribue au changement d’éditeur, en fait, depuis qu’elle publie chez Guy Saint-Jean Éditeur. « Eux tenaient à rééditer mes anciens titres comme pour me relancer. Dieu que ça a marché », s’exclame-t-elle.
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