La sécurité d’emploi entre la Ville et ses employés reste à négocier
Le 26 septembre dernier, le syndicat et la partie patronale avaient une entente de principe qui, selon le syndicat, fut de courte durée puisque celle-ci a remarqué que la question de la sécurité d’emploi avait été oubliée. Trente-cinq membres du Syndicat canadien de la fonction publique (SCFP) se sont rencontrés en assemblée générale le 18 octobre pour entendre le comité de négociation établir le rapport sur l’état des négociations. Le 14 juin en assemblée générale, les employés avaient voté en faveur de moyens de pression pouvant aller jusqu’à la grève. Quelques-uns étaient présents lors de la soirée de présentation des candidats le 23 octobre. Ils portaient le gaminet vert fluo, assis à l’arrière, silencieux. Jamais ils ne se sont manifestés.
Dans un communiqué envoyé aux médias par le syndicat, on peut lire qu’en vertu de la précédente convention, 15 employés à temps complet et 6 autres à temps partiel bénéficiaient de la sécurité d’emploi. Ce que demande le syndicat, c’est le statu quo, le maintien de ces employés qui bénéficient de la sécurité. La partie patronale ne veut pas bouger au sujet de la sécurité d’emploi selon le président de la section locale 2867 du Syndicat canadien de la fonction publique, Sébastien Gagné.
«Les employés municipaux de Rivière-Rouge ne demandent vraiment rien d’extravagant: simplement la reconduction de règles établies à la précédente négociation de convention collective. Vu les besoins de main-d’œuvre de Rivière-Rouge et vu les standards du monde municipal québécois, c’est une demande absolument raisonnable.»
Capacité de payer
La mairesse Déborah Bélanger ne veut pas commenter les négociations dans les médias et affirme qu’elle n’a pas pris connaissance du communiqué. Elle pense que le syndicat met peut-être de la pression. Mais une chose est claire pour la Ville: «Nous, on doit respecter la capacité de payer de nos contribuables, c’est ce qui est important. Ça reste une négociation de bonne foi avec les employés.»
Le conseiller syndical au SCFP ajoute: «Durant les négociations qui ont mené à l’entente avortée du 26 septembre, jamais l’employeur n’a abordé la question de la sécurité d’emploi. Il n’a pas non plus amorcé de travaux en comité sur la question durant les dernières années, même si la possibilité était évoquée dans une lettre d’entente.»
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