Le ministère des Transports se fait attendre depuis 50 ans
Une pétition de 106 signataires demande à La Macaza de faire le suivi sur des ponceaux installés temporairement au lac Macaza par le ministère des Transports (MTQ) en 1968 et qui causent des dégâts depuis.
Une pétition de 106 signataires demande à La Macaza de faire le suivi sur des ponceaux installés temporairement au lac Macaza par le ministère des Transports (MTQ) en 1968 et qui causent des dégâts depuis.
Guy Alexandrovitch a fait la lecture du préambule de la pétition en exigeant du conseil d’adopter une résolution d’appui. Ce que le conseil a fait.
Chaque année, les propriétaires riverains subissent d’importants dégâts à leur propriété à la suite des inondations printanières ou autres. Ces problèmes existent depuis 50 ans. Et ce n’est pas d’hier que l’on remarque les débâcles.
Monsieur Alexandrovitch, avec des documents du MTQ remis par le directeur général adjoint Étienne Gougoux, explique: « Claude Leclerc, ingénieur du MTQ, mentionne dans sa lettre du 21 juin 1978 que l’ouverture libre était de 62′ et que la mise en opération des ponceaux en 1968 a réduit cette ouverture à 34′. Cet étranglement a provoqué une élévation de la ligne d’eau de 2’6″.»
Selon les propos rapportés par M. Alexandrovitch, la pose d’un troisième ponceau en 1978 n’a pas eu d’impact positif significatif pour contrer les inondations printanières.
« Le bassin versant soumis au lac Macaza, poursuit M. Alexandrovitch, est d’une superficie de 272 km carrés du lac Cinq-Doigts et Jamet. Tout passe par le lac Macaza et l’on a 34′ de tuyau qui permet à cette eau de passer. » Il ajoute qu’avec les récentes pluies, le lac est encore haut, une différence de 5′ avec la ligne maximum des eaux de crues printanières.
On veut un nouveau pont
En avril 1991, l’ingénieur Duc Minh Tran remarquait que la cause principale des inondations depuis le remplacement du pont en 1968 était due à l’impuissance hydraulique des ponceaux. Il mentionnait qu’après 20 ans, les ponceaux devraient être remplacés. Près de 50 ans plus tard, rien n’est fait.
Les riverains demandent que les ponceaux installés d’urgence, dans une mesure temporaire à la suite du pont qui a cédé, soient remplacés par un autre pont de type portique avec une ouverture minimum de 20′ libre, qui est capable d’absorber le surplus d’eau printanier en tenant compte du bris ou le déversement additionnel du barrage du lac Cinq-Doigts dans la même période.
« La ligne des hautes eaux devrait être rétablie à 5 m des eaux habituelles », poursuit M. Alexandrovitch.
La direction générale a pris la pétition et devait expliquer la problématique au ministère des Transports le 15 septembre alors qu’il se trouvait dans la région.
À suivre.
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