Mobilisation: La Macaza veut sauver son église
Les paroissiens de La Macaza ont sorti l’artillerie lourde pour empêcher la fermeture de leur église.
Les paroissiens de La Macaza ont sorti l’artillerie lourde pour empêcher la fermeture de leur église.
Pas moins de 55 personnes se sont rendues le 8 août à l’évêché de Mont-Laurier afin de rencontrer l’évêque, Mgr Paul Lortie. Un autobus leur avait été fourni gratuitement par Daniel Lachaîne (essence comprise) afin que tous ceux qui le voulaient fassent partie de la délégation.
«Je dirais que l’évêque nous a bien accueilli, précise Georges-Yvan Gagnon, marguillier de La Macaza à la paroisse Notre-Dame-de-la-Rouge. Nous avons bien expliqué notre position, il a expliqué la sienne lui aussi. Il nous a dit qu’il repenserait à tout cela avant de prendre une décision.»
Une communauté dynamique
L’annonce de la fermeture éventuelle de l’église de La Macaza a été accueillie comme une douche d’eau froide par ses fidèles. Les paroissiens déplorent ne pas avoir été consultés (ils étaient absents de l’assemblée où cette décision a été prise) et rappellent que leur lieu de culte est souvent plus achalandé que ceux de Labelle ou de L’Annonciation, qui devraient, eux, rester ouverts. «Nous sommes en bonne situation financière, rappelle M. Gagnon. Nous sommes encore propriétaires du presbytère et un paroissien nous a légué un terrain à son décès. Nous pouvons vendre ces actifs-là pour conserver notre église. On ne demande pas la charité!»
Il y a également de la relève dans cette communauté, plusieurs activités de financement sont organisées chaque année (brunch, souper aux pâtes) et les paroissiens vendent des billets pour financer l’entretien de leur église.
Un caractère particulier
Georges-Yvan Gagnon rappelle également que La Macaza a un profil unique dans le diocèse: il s’agit d’une communauté multiculturelle. «De nombreux résidents d’ethnies variées assistent religieusement aux offices et apprécient l’accueil de La Macaza. Certains qui vivent dans d’autres communautés viennent ici pour assister à la messe», clame-t-il.
Il rappelle enfin que des bénévoles sur place s’occupent de la préparation à la première communion et qu’une quarantaine de paroissiens assistent encore régulièrement à la messe, même s’il est souvent difficile d’avoir un prêtre une fois par mois. «Ce sont très souvent des liturgies de la parole, mais le monde est au rendez-vous. J’espère que sachant tout cela, l’évêque révisera sa position», conclut le marguillier.
Précisons en terminant qu’une pétition de 135 noms, demandant le maintien du culte à La Macaza, a également été déposée au diocèse ce 8 août.
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