Alexandre Da Costa et ses amis séduisent Labelle
Littérallement, Alexandre Da Costa et son quatuor ont séduit l’assistance venue les applaudir à la chapelle de Labelle le 16 juillet.
Littérallement, Alexandre Da Costa et son quatuor ont séduit l’assistance venue les applaudir à la chapelle de Labelle le 16 juillet.
Un programmé taillé sur mesure et exécuté d’une finesse qui a donné des frissons à plusieurs par cette justesse d’exécution. Personne après le spectacle ne doute du talent inné d’Alexandre Da Costa, sur scène avec un très rare Stradivarius vieux de plus de 300 ans. Un son disons, endiablé, que l’on percevait au fond de la salle qui a reçu deux cents personnes.
Au programme de cette soirée dite intime, des œuvres marquantes, généralement arrangées pour le quatuor, dont en première partie, la Chaconne de Bach, et dans la deuxième, la reprise de grands classiques dont l’Adagio de Tomaso Albinoni et Le Beau Danube Bleu de Johann Strauss.
La soirée a pris fin avec une interprétation en douceur du populaire Hallejuah de l’un de nos bardes nationaux, Leonard Cohen.
Spectacle intime
Le journal a rencontré Alexandre Da Costa en arrière-scène, immédiatement après le concert. Ce fut pour lui une splendide soirée.
C’est toujours un plaisir, un, de jouer avec des amis, deux, de voir une salle pleine et qu’on y démontre de l’enthousiasme. Un dix sur dix, sur toute la ligne.
Alexandre Da Costa
Il revient sur le programme présenté. «C’est un programme sur mesure d’œuvres très connues et moins connues. Ceux qui connaissent la musique ont eu le plaisir d’entendre des pièces moins jouées et qui sont spécialement arrangées pour notre formation. On a aussi joué des airs connus que certains reconnaissent parce qu’ils les ont entendus au cours de leur vie. Je pense que c’est un bon mix. C’est d’ailleurs ce que l’on essaye de faire au Festival international Hautes-Laurentides: toujours donner cette possibilité de connaitre de nouvelles musiques tout en gardant des repères bien connus. C’est à ce point, réussi.»
À propos de la salle, la chapelle, il n’a que de bons mots.
«J’aime jouer dans des endroits intimes de A à Z. Ce soir, le concert était proche du public: il n’y a avait pas de distance entre le public et les musiciens. Le répertoire de ce soir n’aurait pas été à la mesure pour une assistance de 2000 personnes.»
Soulignons la présence «en première partie», de l’historien Richard Lagrange qui présentait un portrait, hélas concis, de la mission du curé Labelle, notamment son passage dans son pays des Hautes-Laurentides, notamment Labelle, son pays, et son projet de pays qui s’étendait jusqu’au Manitoba. Le lien entre la musique et le curé était au rendez-vous.
Une soirée que l’on oubliera pas de sitôt.
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