Nominingue village nourricier, c’est pour bientôt
Afin de distinguer le village de Nominingue des centaines d’autres au Québec, voilà que la petite localité pourrait bientôt porté le titre de «village nourricier». Mais aussi pour une chose bien particulière.
Afin de distinguer le village de Nominingue des centaines d’autres au Québec, voilà que la petite localité pourrait bientôt porté le titre de «village nourricier». Mais aussi pour une chose bien particulière.
Village nourricier, le terme fonce les sourcils à la première écoute. C’est nouveau. Grosso modo, l’organisme derrière ce projet, l’Association de développement de Nominingue (ADN), souhaite faire de la municipalité un village dans lequel on pourra retrouver, sur ses aires publiques, de fines herbes, des fruits et des légumes comestibles.
La responsable du Comité financement à l’ADN, Claudy Harvey?: «Le but est d’accroître l’autonomie alimentaire des citoyens de notre municipalité en mettant en place un projet de plantation d’arbres et de plantes comestibles en terrain public, afin de laisser les récoltes à la disposition de la collectivité. Nous espérons ainsi permettre des échanges, un rapprochement et un investissement de la part des citoyens.»
Pour réaliser ce projet, il faut des sous et la collaboration d’une trentaine d’entreprises qui ont répondu à l’appel en offrant des prix aide énormément.
Au total, les gracieusetés pour un total de 3 015$ seront distribuées en dix-sept prix regroupés en forfaits.
Fonds nécessaires
:L’ADN vendra des billets pour ériger le fonds qui servira à la réalisation du projet que l’on annonce comme «très bientôt.»
Les 500 billets, au coût de 10$ chacun, seront disponibles à la réception de l’hôtel de ville de Nominingue et auprès des membres du conseil de l’ADN. Il y aura également des tables de vente à plusieurs occasions durant l’été à la gare de Nominingue, à la Coop et au Marché Généreux Tradition. Le grand tirage a lieu le 1er septembre prochain à 10h à la gare.
«C’est un beau projet. On veut faire de Nominingue un village nourricier. Eh oui, on va trouver une façon de les sauver des chevreuils, je vous le promets.»
Bref, dès que les sous sont au rendez-vous, on plante.
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