Les riverains du Kiamika veulent être consultés régulièrement
Le barrage de questions lors de la rencontre publique de la Société de développement du réservoir Kiamika (SDRK) le 20 mars venait généralement des riverains, au sud du parc régional du même nom.
Le barrage de questions lors de la rencontre publique de la Société de développement du réservoir Kiamika (SDRK) le 20 mars venait généralement des riverains, au sud du parc régional du même nom.
Robert Lambertz est le président de l’Association des propriétaires du réservoir Kiamika APRK) et siège au conseil d’administration (CA) de la SDRK. Il a soulevé quelques points à la rencontre ne cachant pas le support des riverains dans l’avancement du parc, mais souhaitant plus de transparence.
Malgré le siège qu’il occupe au CA, il a parfois l’impression qu’il y a deux CA, puisqu’il n’est pas consulté avance-t-il sur des sujets touchants les propriétaires, comme exemple, celui de l’implantation d’un accueil à la pointe sud du parc.
«Des membres viennent me voir et me demandent pourquoi il y a des travaux sur le bord du lac alors que la SDRK n’a pas de baux pour les travaux.»
L’histoire des baux non reçus de Québec a été confirmée par le directeur général Simon Trudeau lors de la rencontre. L’aménagement d’un accueil et d’un espace pour le camping de soir est dans la mire des riverains, eux qui vivent tout près. Les membres craignent la pollution sous différents aspects comme le bruit et l’eau où la circulation est déficiente selon eux.
Ils ont vécu des épisodes regrettables à quelques reprises sur la Montée Miron où des vacanciers, qui souvent ne payaient rien, campaient la nuit. Soulignons d’ailleurs que le problème a été réglé selon la présidente de la SDRK et mairesse de Rivière-Rouge, Déborah Bélanger.
Au sujet des campeurs de nuit à la future pointe sud, Robert Lambertz avance qu’il faudrait faire comme à la SÉPAQ: après la fermeture du parc, la barrière est fermée, l’usager doit revenir le lendemain. Simple comme bonsoir.
Un comité bien consulté
Lors de sa conversation téléphonique avec L’Information du Nord, M. Lambertz souhaitait la création d’un comité de consultation plus sollicitée comprenant des élus, des riverains, des entrepreneurs, etc., où les projets seraient présentés et discutés.
Nous, l’on désire que ce soit constructif, car on est partie intégrante du parc.
Robert Lamberts, président de l’APRK.
Lorsque le journal a joint Mme Bélanger, celle-ci a annoncé qu’un tel regroupement a vu le jour par l’entremise du CLD d’Antoine-Labelle, le Comité des entreprises œuvrant au sein du parc régional Kiamika. Que l’on pense entre autres à la Pourvoirie Cécaurel, Makwa, Expédition Hautes-Laurentides et Les Casaventures.
«On est capable de vivre ensemble et de partager le paradis. Quand ça nous concerne, qu’on vienne nous voir?! Je comprends quand ça touche l’autre bout du lac, mais quand c’est chez nous, venez nous voir.»
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