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La RIDR dépose son bilan annuel 2016

Publié le 17 mars 2017 par In Médias

La Régie intermunicipale des déchets de la Rouge (RIDR) a déposé tout récemment son bilan annuel 2016, le troisième depuis la création de l’organisme. Le président Gilbert Brassard présente les grandes lignes.

Celui qui est aussi maire de Labelle souligne vite que l’année 2016 se termine avec un surplus. Il faut d’ailleurs souligner que le budget 2017 présente une réduction de 6% face à l’année précédente. Il est toujours adopté par les 35 municipalités membres avant qu’elles adoptent leur budget.

«L’excédent de fonctionnement est de 638 000$ et de ce montant une somme de 243 000$ sera transférée au surplus affecté. En réalité, on a un excédent net de 394 000$. Ce qui est bien intéressant.»

Gilbert Brassard ne s’avance pas trop dans les détails concernant les dépenses avec le surplus annoncé, confiant qu’il sera utilisé à bon escient, car il y a de nombreux travaux à réaliser, dont le recouvrement de cellules et l’aménagement de nouvelles cellules.

D’un autre sujet, il remarque qu’il y a une diminution importante de l’enfouissement en 2016. En fait, de 34 476 tonnes à 33 099.

«C’est dû aux municipalités qui ont commencé à recycler les matières organiques. Surtout celles de la MRC des Pays-d’en-Haut. Avec les chiffres de notre bilan, on considère que l’on donne un huit ans d’âge supplémentaire au site.»

Autres faits saillants

Une partie du travail de la direction de la régie en 2016 était consacrée à la vente de crédit de carbone. C’est aussi l’aboutissement du plan de gestion des matières résiduelles (PGMR) conjoint.

Depuis mai dernier, une collecte de carton dans les commerces et institutions sur le territoire de Rivière-Rouge est un succès. Les coûts de ce service sont assurés par la Ville et sont par la suite remboursés par Recyc-Québec en vertu du Régime de compensation de la collecte sélective des matières recyclables.

Dans le rapport on remarque un autre succès, celui des écocentres ainsi que la valorisation des matières organiques va bon train puisque l’an dernier on confirme une réduction de 1078 tonnes métriques par rapport à 2015.

Il y a des nouvelles moins roses dans le rapport, mais la régie semble avoir le contrôle dans le traitement des lixiviats. «Les opérations de quatre cellules d’enfouissement génèrent des volumes de lixiviat important qui nous obligent à opérer de manière optimale. L’expérience 2016 fut bénéfique pour les prochaines années et le recouvrement final d’une partie de la phase 1 prévu dès 2017 sera positif à ce niveau également», dit le rapport.

«Les enjeux des prochaines années, oui elles sont inscrites au PGMR conjoint 2016-2020 et la RIDR souhaite poursuivre son rôle d’opérateur et de développeur dans la mise en œuvre des mesures inscrites au plan de gestion (PGMR)» présentait le directeur général Marc Forget dans son mot de bienvenue.

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