Le pont couvert est au Registre du patrimoine culturel du Québec
La population de La Macaza a gagné un bien patrimonial inscrit au Registraire du patrimoine culturel du Québec avec son pont couvert. L’annonce est tombée le 3 février dernier.
Le pont, construit en 1904 sur la rivière Macaza, est une perle de la vallée de la Rouge et ceux qui ont contribué à le sauvegarder depuis des années voient leurs efforts récompensés.
«Nous, on est très content. Nos bénévoles, notre bibliothécaire et notre administration ont fait un excellent travail. Le fait de l’avoir mis en ordre, peinture et tout ça, je pense que ça a fait la différence» confie la mairesse Céline Beauregard. Soulignons que récemment le pont a trouvé place dans le patrimoine bâti de la MRC d’Antoine-Labelle.
Au cours des mandats avant l’arrivée de Mme Beauregard, mais plus encore depuis son arrivée à l’hôtel de ville, la reconnaissance de la structure a fait son bonhomme de chemin jusqu’à Québec.
«Depuis le début de notre mandat, on entendait les gens nous dire: “Notre pont est important”. Donc on a activé ce dossier et respecté les démarches pour que ça puisse se réaliser.»
La valeur patrimoniale du pont couvert repose sur certains critères comme on peut lire sur la page dédiée au pont (http://bit.ly/2lQ8oCv): «l’ancienneté de l’ouvrage; le bon état d’authenticité conféré par la présence de matériaux anciens; le style architectural de l’ouvrage de style Town élaboré; l’usage: il s’agit d’un pont couvert; l’histoire: trouvant dangereuse la traversée de la rivière avec des chalands, les habitants demandent la construction d’un pont couvert en 1903; leur demande entendue, la construction de ce pont s’effectue en 1904; le contexte: ce pont couvert se fond parfaitement dans le paysage rural et bucolique entourant la rivière Macaza.»
Pour les amateurs d’histoire, le Canton Marchand a approuvé la construction du pont le 1er février 1904.
Dorénavant, qui paye??
Tout bien répertorié au Registre du patrimoine culturel du Québec se greffe forcément à la Loi sur le patrimoine culturel et entraîne son lot de conditions strictes pour beaucoup d’aspects, notamment les réfections sur le bien. La Macaza doit dorénavant faire part des travaux nécessaires à Québec qui prendra en main toutes les obligations.
Selon Mme Beauregard, la municipalité n’a plus à débourser pour la vénérable structure, soulignant l’économie de 50 000$ budgété pour des travaux dans un proche avenir.
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