Lorie St-Denis est parée pour les Jeux du Québec
Lorie St-Denis de Nominingue chausse des patins régulièrement depuis près de 10 ans. D’abord ceux du patinage artistique et depuis quelques années ceux du hockey. En route vers les Jeux du Québec, sa mère nous parle d’elle.
La fille de 13 ans n’a d’yeux que pour le hockey. Elle évolue avec le Mistral Bantam 2A, une équipe de bonne réputation de la région de Boisbriand. Avec ses coéquipières, elle prendra la direction d’Alma au Lac-Saint-Jean où se tient la 52e finale des Jeux du Québec d’hiver du 24 février au 4 mars.
Quel est le catalyseur de cet amour du hockey?? Il faut dire que la famille Saint-Denis adore le hockey et chaque rencontre télévisée est un cérémonial. Par contre, sa mère, Véronique Caron, n’arrive pas à pointer l’élément catalyseur de cette passion, mais elle croit que l’arrivée du frère de Lorie dans le hockey serait la bougie d’allumage.
«On a une patinoire dehors, c’est certain que ça a aidé aussi» exprime Mme Caron. «Elle a d’ailleurs toujours été sportive depuis son jeune âge.»
Quand l’hiver se termine et que les joutes s’arrêtent, Lorie se prépare pour l’été où elle garde la forme par la pratique de diverses activités.
«Elle fait de la course à pied et du vélo. C’est aussi un temps de repos, car durant la saison de hockey on va partout, car elle joue pour le Mistral, donc beaucoup de routes.»
Sur la trace de ses idoles
À Alma, Lorie sera sur la glace avec ladite équipe où se joint aussi une hockeyeuse de Mont-Laurier.
«Ça fait déjà longtemps qu’elle joue avec elles, les filles du Mistral. C’est une fille de gang et elle aime l’esprit d’équipe féminin. Je peux vous dire que c’est long à sortir du vestiaire?! Lorie est tellement ricaneuse.»
Tout porte à croire donc que la famille ira l’encourager lors des matchs de la fin de semaine des jeux.
«Oh, oui?! On a loué un condo jusqu’au 21 février, une gang de mères.» Le père reste dans la région, travail oblige. Mme Caron a donc pris congé et géré les sous, car le voyage est coûteux.
Une telle présence à une compétition de renom comme les Jeux du Québec permet à Lorie St-Denis de suivre la trace de ses idoles Caroline Ouellette, bien connue au sein de l’équipe nationale du Canada, et Cathy Chartrand de Nominingue, la capitaine des Canadiennes de Montréal.
De solides figures de proue, de beaux exemples..
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