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Hôpital: la CSN s’inquiète de la salubrité des unités de soins

Publié le 9 janvier 2017 par In Médias

Des employés du service de l’entretien ménager du CISSS des Laurentides, point de services Rivière-Rouge, informaient récemment le président du syndicat national des employés du CSSS Antoine-Labelle, Steve Bouchard de la situation de remplacement des employés en congé pour un court terme.

(Photo L'info du Nord - Ronald McGregor/Archives)

Selon les propos qu’il a transmis à L’Information du Nord, «les préposés à l’entretien ménager ne sont plus remplacés quand il y a une absence de type “court terme” au sein des départements. Cette réalité fait en sorte que les travaux de désinfection ne sont pas faits selon les normes, augmentant les risques d’éclosion de C difficile ou de gastroentérite.»

M. Bouchard ajoute que depuis plusieurs années, le département vit avec des coupures et les équipes sont maintenant réduites à son minimum. «Alors quand on ne remplace pas, on met la population en danger», affirme le syndicaliste.

C’est une directive «de la chef de service» signifie-t-il. «Selon mes informations, cette mesure touche CSSS d’Antoine-Labelle et de Deux-Montagnes.»

À la direction du CISSS des Laurentides, on assure qu’il n’y a pas de coupure dans les services de salubrité à Rivière-Rouge. Selon l’agente d’information à la direction générale de l’établissement, Myriam Sabourin, on prend soin de garder les services en règle: «Lors d’un quart de travail où une absence n’est pas comblée, le travail prioritaire est toujours d’assurer la salubrité des milieux de soins. En ce sens, nous pouvons vous assurer que nos milieux de soins sont nettoyés avec rigueur et dans le souci de prévenir la propagation de bactéries telles que le C. difficile ou la gastroentérite.»

En cas d’absence

Steve Bouchard croit que la haute direction ment quand elle dit que les coupures n’ont pas d’impact et martèle que «c’est certain que si l’on ne remplace pas les équipes de base à l’entretien ménager, les désinfections et le ménage ne seront pas faits convenablement.»

Mme Sabourin dit que la direction s’assure de «générer le moins d’heures surnuméraires possible pour effectuer le travail requis, et ce, dans un objectif de saine gestion.» Le syndicaliste avance qu’il ne parle pas de surnuméraires dans son questionnement.

Elle ajoute que chaque absence est traitée par cas et que «le non-remplacement est retenu uniquement lorsque la situation le permet.»

Par contre, le nettoyage des bureaux administratifs peut être reporté pour mettre les efforts nécessaires aux unités de soins.

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