La SDRK n’a pas le temps de chômer
Suite à l’annonce de l’aide financière de 1500 000$ du gouvernement fédéral à la Société de développement du réservoir Kiamika plus tôt la semaine dernière, l’occasion était bonne pour jaser avec le directeur général Simon Trudeau sur l’avancement des projets dans le Parc régional Kiamika.
L’Information du Nord veut savoir si les projets incluraient, de loin ou non, la pourvoirie Cécaurel puisqu’elle sert parfois de point de départ pour des activités.
«On aimerait qu’à terme ce soit un arrêt dans le processus de croisière pour les usagers afin qu’ils puissent aller visiter le centre d’interprétation de la drave.» Pour les départs sur le plan d’eau du réservoir, cela pourrait bien changer avec les projets de la société qui prévoit un débarcadère à la pointe sud où serait aussi aménagé un camping. C’est pourquoi la somme de 150 000$ est bienvenue, car bon an mal an, 300 000$ sont nécessaires pour les opérations du parc.
«L’an passé, on a roulé très en deçà avec 250 000$. Pour rouler une machine comme ça, ce n’est vraiment pas assez.» L’aide financière apportée par le député David Graham est déjà distribuée dans les projets.
«Surtout en infrastructure. Mais ça va nous aider à satisfaire la clientèle : mieux les accueillir et aussi à développer des services, donc plus de revenus autogénérés.»
Un guichet disponible 24 heures?
La SDRK prévoit des travaux dans la prochaine année qui aideront à baisser les frais d’exploitation de l’actuel bureau d’accueil situé dans l’enceinte de la Caisse Desjardins du noyau villageois Sainte-Véronique. La société reçoit sa clientèle depuis des mois dans cette enceinte, des corrections s’imposent. «On a fait des travaux temporaires pour être capable d’opérer, mais pas comme il le fallait pour notre vocation: on doit séparer celle de la Caisse et la nôtre. Les heures d’ouverture sont différentes et occasionnent des problèmes pour la clientèle.»
Des bornes, des panneaux tactiles afin que la clientèle puisse effectuer des réservations ou acheter un permis? Simon Trudeau explique qu’éventuellement les usagers pourraient profiter de ce service pour ces raisons. L’appareil pourrait se trouver dans l’espace du guichet automatique de l’institution financière où l’accès est possible 24 heures.
Mais d’autres travaux s’imposent. Surtout pour améliorer le service à la clientèle.
«Parallèlement, il faut développer nos services sur le terrain, livrer la marchandise afin qu’un client puisse trouver tout ce qu’il faut sur le terrain» a-t-il confié au journal. C’est à ce niveau que l’équipe de M. Trudeau se mettra à l’œuvre au cours des prochains mois. «Un peu à l’image des dernières croisières que l’on a faites sur les îles récemment, on se demande si ça va marcher puis ça marche vraiment fort et l’on n’a pas les infrastructures. Elles ne sont pas bâties actuellement pour répondre.»
La SDRK a reçu beaucoup de demandes pour des sites de camping de quatre ou six tentes: il n’en existe aucun pour accommoder des groupes. On va répondre à la demande.
«Dans la partie sud, on aura aussi des sites d’accès pour les gens qui arrivent le soir. On diminue ainsi les risques de voir des gens partir sur le lac en pleine nuit.»
Cette canalisation des visiteurs règlera des problèmes puisqu’ils seront pris en charge dès l’arrivée au bureau d’accueil dans le secteur Sainte-Véronique puis à la pointe sud.
Vers une approche 360
«Tous ces investissements baisseront nos coûts d’opération de l’ensemble des ressources humaines, mais augmenteront l’efficacité de ce que l’on livre aux visiteurs. C’est une approche 360 au niveau de l’expérience-visiteur. En même temps, on veut se doter d’équipements qui vont nous permettre de développer des produits, que ce soit le volet croisière, location d’embarcations, le volet culturel que l’on veut aussi développer, mais qui est difficiles puisque l’on n’a pas l’équipement. Ça prend une structure d’accueil et ça, on ne l’a pas.» Le DG fait référence aux milliers de dollars déficients pour créer les accès routiers entre autres.
Est-ce que la réalisation des projets depuis le jour un du parc sont à jour?? «Je n’ai pas de doute que l’on va porter le projet à terme. La distance est grande et il faut investir de manière très précise. C’est ce qui est long. Le plan d’aménagement que l’on met en œuvre on le suit à la lettre, mais l’on prend aussi du retard sur l’échéancier. On avait un premier plan sur cinq ans et là on fait des infrastructures de l’année un, deux, trois ou quatre. À certains niveaux on est dessus et sur d’autres on est en retard.»
Toujours selon le DG, globalement, pour le projet, «il devait y avoir des délégations de terrains, des investissements sur des terrains du parc qui revenaient à la SDRK, mais ces fonds ne sont pas au rendez-vous et la société doit quand même répondre à sa clientèle malgré ce manque.
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