Une aide financière bienvenue pour la SDRK
Le député de Laurentides-Labelle, David Graham, présentait le 14 septembre une aide financière à la Société de développement du réservoir Kiamika (SDRK) de l’ordre de 150 000$ afin de permettre à l’organisme la continuité de ses nombreux projets et l’accueil de sa clientèle.
Cette somme est versée dans le cadre du Programme d’infrastructure communautaire de Canada 150 (PIC 150).
«Grâce à ce levier, il nous sera possible de changer la vocation du bâtiment de la Caisse Desjardins […] pour en faire un véritable bureau d’accueil. Une véritable tour de contrôle pour protéger, aménager et animer les 180 km carrés du parc» notifiait Simon Trudeau, le directeur général de la SDRK, lors de l’annonce en la présence, entre autres, du député Graham, Liz Beaulieu, la préfète de la MRC d’Antoine Labelle, des mairesses Francine Asselin-Bélisle (Lac-Saguay) et Déborah Bélanger (Rivière-Rouge), aussi présidente de la SDRK.
Créé en 2004 et inauguré en juin 2014, le Parc régional Kiamika est un joyau de la MRC et comme le soulignait Mme Bélanger, ce parc, comme les autres du territoire, est «la force de la MRC», revêtant par ses mots l’importance économique présente ou future.
En premier lieu, l’accueil au public
Pour parvenir au terme de ses projets, l’aide financière annoncée le 14 septembre joue un rôle important. Selon M. Trudeau, «sur des projets totalisant 300 000$, près du quart sera investi dans le pavillon [bâtiment de la Caisse Desjardins]. Près de la moitié du projet sera investi dans les accès routiers, stationnements, sentiers et la signalisation dans le secteur de la pointe du Sud. Grâce à cela, le parc régional aura enfin une porte d’entrée sur le plan d’eau pour les visiteurs.»
Toujours selon M. Trudeau, le dernier quart sera utilisé pour l’accès aux îles et l’installation de quais.
Ainsi, 80 000$ seront investis pour les quais et les plateformes flottantes, 60 000$ sur les sentiers d’accès à l’eau et aux sites d’intérêts, 45 000$ sur les accès routiers et les stationnements, 30 000$ pour les sentiers insulaires et les aires de repos, et 20 000$ en signalisation et panneau d’interprétation.
«La majorité des travaux devrait être prête pour le 150e anniversaire du Canada l’an prochain, qui coïncide aussi avec la haute saison du parc régional», ajoute Simon Trudeau.
Les projets lient au moins 22 entreprises de la région qui ont réalisé des soumissions ou devis.
Le Société de développement du réservoir Kiamika compte sur deux employés en permanence: M. Trudeau et Sarah Marmen, coordonnatrice aux services aux visiteurs et à l’environnement. Avec eux se greffent Geneviève Poirier-Beauchamp, coordonnatrice des opérations et Véronique Grèves, responsable de l’accueil. On compte aussi sur une douzaine de personnes de la Coopérative de solidarité Cooptimal pour le bon fonctionnement.
Actuellement, le parc est un moteur pour l’économie locale et le sera encore plus dans les années à venir.
http://www.reservoirkiamika.org/
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