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Les écoles des Hautes-Laurentides sont en bon état

Publié le 24 mars 2016 par In Médias

Les manchettes des derniers mois qui martèlent le mauvais état des écoles ont poussés la direction générale de la Commission scolaire Pierre-Neveu (CSPN) à faire le point sur son parc immobilier des Hautes-Laurentides.

Au cours des 10 dernières années, la CSPN a investi plus de 30 M$ dans ses 27 bâtiments dont l’âge moyen est de 73 ans. Pour maintenir ce bon état, le budget de rénovation du Plan québécois des infrastructures publiques du Québec du gouvernement vient en aide. Les sommes servent à des travaux structurels.

«Nous utilisons annuellement l’entièreté des budgets de rénovation des bâtiments disponibles pour notre commission scolaire. Il est important de préciser que le coût des travaux ainsi réalisés n’affecte en aucun cas notre budget de fonctionnement» précise la directrice générale de la CSPN, Claudine Millaire.

Un calendrier des travaux est en place depuis le début du programme il y a 10 ans. La priorité est accordée aux travaux structurels de base comme les toitures, les fenestrations, les systèmes de chauffage, la ventilation et la plomberie tout comme un calendrier existe pour le remplacement des plafonds et l’éclairage, le recouvrement des planchers, ainsi que la réfection des stationnements et des accès.

«Nous réalisons des travaux réguliers et préventifs sur nos bâtiments et assurons un suivi systématique de leur état. L’indice de vétusté physique (IVP) moyen de 5 % de notre parc immobilier est un bel indicateur du sérieux avec lequel nous investissons dans nos bâtiments» précise le directeur du Service des ressources matérielles et informatiques à la CSPN, l’ingénieur Hugo Charbonneau. Le Service est composé de menuisiers, électriciens, plombiers et techniciens en électronique et assure l’entretien des immeubles à l’année.

Selon un communiqué distribué par l’établissement, «un IVP de moins de 15 % témoigne de bâtiments en bon et très bon état. S’il se situe entre 40 % et 60 %, des travaux importants sont nécessaires, alors que si l’IVP dépasse les 60 %, cela indique un problème majeur du bâtiment dont les coûts de rénovation peuvent dépasser sa valeur et pouvant parfois mener à sa démolition. Les écoles en mauvais état dont les médias traitent à la Une ont un IVP qui dépasse les 60 % et qui peut aller jusqu’à 186 %. »

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