L’Ascension rêve d’un restaurant
COMMERCE. L’Ascension tente de résoudre une problématique qui déborde sur la qualité de vie qu’elle offre à ses citoyens avec l’absence d’un restaurant sur son territoire, dans son noyau villageois. Elle a demandé de l’aide de promoteurs, mais jusqu’à présent, personne n’a répondu à son appel.
« Quelques personnes ont pris de l’information auprès du Centre local de développement (CLD) et finalement ça n’a pas été bien loin. On les a ensuite approchées pour que ça débloque, mais malheureusement rien n’aboutit », soupire le maire Yves Meilleur joint à son travail. « On est toujours intéressé à trouver quelqu’un. »
Ce propos annule la date de tombée du plan d’affaires exigé que l’on trouve sur la page d’accueil de L’Ascension, soit le 11 décembre 2015. La petite municipalité d’environ 825 âmes considère comme primordiale la présence de ce type d’établissement et elle se dit prête, « jusqu’à une certaine limite », à aider un promoteur. Une aide financière n’est pas exclue.
« C’est une problématique pour les amateurs de motoneiges et de quads. Ce sont les administrateurs de ces organismes qui réclament le service lors des assemblées du conseil municipal. Tout comme eux, nous avons travaillé longtemps pour amener le véhicule hors route ici, mais voilà que l’absence d’un restaurant est un frein. On le voit : il y a moins de gens qui passent chez nous. »
Fermé depuis un an
La fermeture du dernier restaurant remonte à plus d’un an. Depuis, le plus près se trouve maintenant à des dizaines de kilomètres. Le bâtiment du commerce est toujours en vente depuis des mois. D’ailleurs le maire remarque qu’aucun promoteur n’est dans l’obligation d’utiliser ledit bâtiment pour faire ses affaires.
« On veut des gens sérieux, en mesure de le faire financièrement. S’il y a une petite problématique pour compléter le montant financier, on l’étudiera. C’est l’argent des contribuables, on veut s’assurer que tout soit bien, que ça ne tombe pas à l’eau. »
Pour un village, un restaurant ayant pignon sur rue, c’est la moindre des choses.
« Peu importe l’endroit, nous ce que l’on veut, c’est un restaurant » de conclure Yves Meilleur.
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