Lucien Brien partage sa vie comme une chanson
Lucien Brien était de passage à la bibliothèque du secteur Sainte-Véronique le 25 septembre pour partager les grands moments de sa vie d'artiste et fredonner des airs qui ont touchées plusieurs dans l'assistance.
L’homme originaire de l’Abitibi, ayant étudié et fait ses premières démarches dans l’art avec Raoul Duguay, est un citoyen de Rivière-Rouge depuis belle lurette. Devant une présence à 90% féminine, il a conquis son public avant même le début de la rencontre. Lucien Brien accueillait chaque personne avec des anecdotes sur son passé d’auteur-compositeur, traducteur de texte de chansons à succès dans les années 60 et 70, tout comme son incursion en graphisme et, bien sûr, le succès qu’il remporte avec ses visites guidées en tant que mycologue.
Plus de 200 chansons écrites
Dès les premiers instants où il s’installe à son piano électrique, il présente sa première famille, effleure ses origines bretonnes qui ont une influence certaine sur son parcours artistique et nous joue quelques pièces de répertoire de la Chanson, des œuvres de Piaf, Brassens, son mentor Charles Trenet, etc. Il écrit d’ailleurs sa première chanson, Les Étoiles en émulant La Mer du grand Trenet. Elle sera endisquée par Robert L’Herbier en 1957.
Il devient vite discothécaire à la radio en Abitibi (Radio Nord) et forme un orchestre de jazz. Il rencontre les chansonniers de l’heure puis se fait inviter à Montréal pour poursuivre sa carrière dans les stations radiophoniques (dont CJMS). Il rencontre des gens qui le poussent vers l’écriture de chansons et la traduction de textes anglophones: Au royaume du bonhomme hiver, Non papa de Ginette Reno … plus de 200 chansons. Il n’y a pas bien longtemps, Rouyn-Noranda lui rendait hommage pour le centenaire.
Chez nous, on ne le sait pas, mais il est rédacteur-concepteur de nombreux logos corporatifs et de publicités qui ont fait le tour de la région, dont celles des bacs de vidanges et recyclage.
Sa vie semble complète sauf que les champignons sont maintenant une passion qu’il dévore. Le lendemain de cette rencontre, il recevait un groupe au parc Le Renouveau pour une marche dans les bois. Pas pour chanter. Pour cueillir les champions et chanter sans doute leur vertu.
Bien intéressant le parcours de Lucien Brien.
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