Actualités

Un lac se vide sur le chemin du lac Caché

Publié le 14 septembre 2015 par In Médias

Les récentes pluies torrentielles dans la vallée de la Rouge ont eu des conséquences fâcheuses à tous les niveaux, mais rien d'aussi spectaculaire que la destruction d'une partie du chemin du lac Caché, direction lac Mitchell, à 4 kilomètres de la gare de Labelle.

Les récentes pluies torrentielles dans la vallée de la Rouge ont eu des conséquences fâcheuses à tous les niveaux, mais rien d’aussi spectaculaire que la destruction d’une partie du chemin du lac Caché, direction lac Mitchell, à 4 kilomètres de la gare de Labelle.

Selon la mairesse et la directrice générale (DG) de La Macaza, respectivement Céline Beauregard et Diane L’Heureux, sous toutes réserves les dommages seraient dus à l’effondrement d’un barrage de castor d’un petit lac inconnu situé en amont, quoique la véritable raison est encore à déterminer.

C’est un policier de la Sûreté du Québec qui a constaté les dommages qui débutaient sur le chemin. Il a alerté un employé de la Municipalité qui s’est rendu sur les lieux après 21h. Ce dernier a téléphoné à la DG à 21h52 et lui a suggéré que l’on décrète les mesures d’urgence ce que Madame Beauregard a fait après la visite des lieux vers 23h avec la première, dans la noirceur il faut le souligner.

L’enfer s’est abattu vers 22h alors que toute l’eau a balayé sur son passage des roches, du sable, des arbustes, des affiches, et même de nombreux ponceaux qui devront être replacés ou remplacés.

Les résidents du développement du 46e Nord au lac Mitchell étaient complètement isolés, le seul chemin ayant cédé sous le torrent large de 150 mètres à certains endroits a dit la mairesse.

La Macaza a fait appel aux pompiers de Rivière-Rouge-La Macaza afin qu’ils prêtent main-forte aux employés de la Municipalité qui ont travaillé sans relâche de 22h à midi le lendemain.

Aide financière de Québec?

Les dommages, sur une distance d’un kilomètre et demi, risquent de coûter cher à La Macaza, mais il est encore tôt pour évaluer la somme. La mairesse a fait les premières démarches pour une aide financière aux municipalités sinistrées à Québec, en pleine nuit, quelques heures après sa visite. La réponse n’a pas tardé, presque à l’ouverture des bureaux, la responsable de la Direction du rétablissement au ministère de la Sécurité publique annonçait qu’il y aurait un arrêt ministériel permettant à La Macaza de faire une demande d’aide. Une analyste entrera en contact avec la direction municipale pour l’aider à la rédaction des formulaires.

Entretemps, elle doit récupérer une masse d’informations qu’elle devra joindre à la requête dont les photos, les factures de tout en lien direct avec le sinistre, la résolution du Conseil pour la demande d’aide financière, etc.

Dommage pour plusieurs

Dans l’urgence certaine de réparer le chemin, La Macaza a utilisé la pierre qui devait servir à la réfection du chemin du lac Chaud Ouest. Les travaux commençaient d’ailleurs le 14 septembre… Pourquoi? Alors que les employés travaillaient sur la courbe Miljours située tout près du sinistre, la pierre concassée était acheminée à la sablière du lac Clair avant le début des travaux au lac Chaud. Résultat, la machinerie et la pierre ont servi pour les mesures d’urgence du lac Caché.

«On a été chanceux dans notre malchance de pouvoir intervenir rapidement afin de rétablir un tronçon entre le lac Caché et le lac Mitchell. Ça s’est fait rapidement» a confié la mairesse au journal.

À suivre dans notre édition papier du 23 septembre.

Post Views: 440